lundi 25 mai 2020

Les 138 Portes de la Sagesse 31/138

Les 138 Portes de la Sagesse - Porte 31

Chapitre 4 - Porte 31 - Adam Kadmon et ses ramifications

Porte 31 - cours audio du Rav Mordékhaï Chriqui Chlita



Nous allons commencer le thème de Adam Kadmon, l'homme primordial. La première structure ou le premier ordre où la lumière émanée a été établie est de l'ordre des dix Séphirot. Ces dix Séphirot vont être établies selon une structure: le Kéter en haut, la H'okhma à droite, la Bina à gauche au niveau de la tête puis H'essed et Guévoura au niveau des bras , Tiphéret au niveau du thorax, Netsah'-Hod les jambes et Yessod la Brith et Malkhout l'intégration de tout. C'est une structure au niveau de l'être humain et c'est pour cela, qu'elle est appelée ''Adam Kadmon" qui correspond à une disposition des Séphirot. 

C'est un plan des Séphirot qui est appelé ''A-K'', Adam Kadmon. C'est aussi l'ordre établi par le Tétragramme ''י.ה.ו.ה'' où le ''י'' a une pointe qui correspond au Kéter, le corps du ''י'' c'est la H'okhma, le ''ה'' c'est la Bina, le ''ו'' c'est Zéïr Anpin constitué des six Séphirot ''H'essed-Guévoura-Tiphéret-Netsah'-Hod-Yessod'' et le ''ו'' c'est la Malkhout. Dans ces quatre lettres du Tétragramme, il y a aussi l'ordre des dix Séphirot. Mais il faut savoir qu'il y a d'autres ordres, d'autres structures. Il y a une multitude d'ordres qui sont tous soumis sous l'ordre suprême qui s'appelle ''י.ה.ו.ה'' ''AVAYA''. Cet ordre de Adam Kadmon sera étudié selon le mystère des quatre lettres.
Le A-K unifie le Kav et le Réchimou et fait les Séphirot. A-K est un plan, une structure, ce n'est pas les Séphirot car elles existent déjà et A-K vient organiser celles-ci. 
Le Ramh'al appelle ''Adam Kadmon'' l'ordre, le premier ordre. (celui qui a un ordre a tout dans sa vie, le mal ne s'insinuant que dans le désordre). Pour cela dans cet ordre primordial, il n'y a pas de place au mal. C'est le monde futur, l'éternité. A-K est la conduite du monde futur, la direction dans la perfection. D-ieu a créé la direction du monde futur avant celui de ce monde.

Explication: 
Tous les autres mondes sont de l'ordre du Réchimou. Ces arbres sont la racine de certains mouvements, de certaines actions dans le monde. Ils sont appelés les ''enveloppes'' qui ont des ramifications dans ce monde. Chacune de ces ramifications à sa particularité, son identité. Alors D-ieu a établi un ordre suprême à qui il a donné les pleins pouvoirs. L'ordre qui va recevoir le pouvoir est la ''AVAYA''. Les autres forces sont des noms qui sont des qualificatifs, les attributs d'un aspect mais l'ensemble est dans un ordre que l'on appelle ''A-K''. les autres arbres ne sont que des enveloppes à cet ordre. Elles n'ont une réalité que par cette artère et ce n'est qu'ici que se fait l'action, le mouvement et ce n'est que de A-K que vont sortir les mondes inférieurs et les créatures et vont recevoir leur direction. Et ce n'est qu'à ce niveau où il y a le service divin. 
On n'a pas le droit de s'attacher à une autre force tel que Élokim, Chadaï ou Élione même si c'est un attribut de D-ieu.
Nous n'avons que le nom ''AVAYA''. C'est notre service, servir le nom ''AVAYA'' et uniquement ce nom. Tous ces attributs ne sont que des enveloppes à ce plan. Cet arbre est constitué des quatre lettres du nom ''י.ה.ו.ה''. il englobe tout depuis la tête de Adam Kadmon jusqu'à la fin du monde de la Assyia, un tout, une pièce unique. 
Toute la Kabbala du Ari Zal ne parle que de cela. Et autour de lui, il y a comme des enveloppes que sont ces mondes indéterminés dont nous avons parlés mais attention, ils n'agissent pas de même qu'un vêtement n'agit pas par rapport au corps. C'est le corps qui agit habillé. Ainsi cet arbre agit au sein de ces vêtements.
 À quoi sert ces vêtements? En vérité, il y a le déclencheur qui sort du potentiel à l'acte mais ce sont les enveloppes qui dominent. 
Ce déclencheur agit selon les forces de ces revêtements. Il sort leurs forces en acte. Eux-mêmes ne peuvent agir. Le déclencheur est uniquement A-K et non ses revêtements. Tous ceux qui servent et qui reçoivent, ils ne reçoivent qu'à partir de A-K pour au final recevoir de ces mondes que sont les enveloppes.
 Ces mondes vont faire partie de la réalité de ces créatures. 
Du rayonnement de la splendeur de A-K, vont sortir tous les quatre mondes ''Bryia-Yetsira-Assyia''. Ces mondes inférieurs ont aussi une expression dans les différents mondes supérieurs. Le chariot divin dans cet arbre représente quatre faces qui sont chacune un monde en soi. À l'intérieur de ce chariot céleste, il y a tout le système des dix Séphirot. Et tout le reste ne sont que des attributs d'une dimension. 
Ce qui domine n'est que le nom ''AVAYA''. Le principe de notre travail n'est que dans la ''AVAYA'' et même les autres chariots célestes, les autres mondes sont tous soumis à cette ''AVAYA''. 
Les autres arbres, les autres plans sont de l'ordre du Réchimou. Mais pour établir la totalité de la multiplicité afin de retourner à l'unité, cela ne peut se faire que par l'arbre de la AVAYA. Il n'y a qu'un seul arbre qui peut amener jusqu'à l'origine, jusqu'à la source première, c'est Adam Kadmon. Il va lui-même diriger le septième, huitième jusqu'au dixième millénaire jusqu'à l'infini. Les autres mondes ne sont pas apparemment dans l'unité car ils représentent un aspect du plan, un aspect d'une Séphira. 
Mais il y a un arbre qui fait l'unification de toutes les Séphirot et de tout l'organigramme d'une infinie multitude par le nom ''AVAYA'' dans le sens du retour du mal au bien afin de révéler qu'il n'y a qu'une seule réalité. Cela correspond à l'ordre unique que D-ieu établi sur toutes les autres enveloppes car dans A-K car nous percevons l'enchaînement dans les enveloppes. Même à notre niveau, celui qui ne comprend pas l'enchaînement des événements, perçoit le bien et le mal dans chacun d'eux. 
Celui qui voit le but final, seul le bien lui apparaît où tout revient à l'égalité à l'unicité car la AVAYA n'a aucun changement. Ce nom correspond à l'unification et c'est cela notre foi, percevoir que le Mal n'est qu'illusoire et n'a pas de réalité propre. ''que viennent le roi et Aman aujourd'hui'' ''יבא המלך והמן היום'' les initiales des mots de cette phrase forment le nom ''י.ה.ו.ה'', le nom AVAYA où le mal et le bien ne sont qu'UN car tout sort d'une racine unique. 
En fait les nations sont trompées par les enveloppes. Elles voient des dieux étrangers, ''אלהים אחרים'', sa valeur numérique est ''משה'' ''Moshé''345, celui qui vient casser ces dieux étrangers en révélant ''Je suis AVAYA ton dieu qui t'a fait sortir d’Égypte''. Amalek ''עמלק'' sa valeur numérique est 240 la même que ''אל אחר'' ''autre dieu'', le mal, le hasard, l'autre côté. La foi d'Israël est qu'il n'y a qu'une racine, la tête de A-K. Et même si nous voyons dans le monde le contraire de cette vérité, la foi d'Israël est ainsi, tout est dirigé par le tétragramme, le nom AVAYA, ''j'étais-je suis-je serai''. ''le temps c'est moi'' dit l'éternel.
 La libération ne dépend que de ces lettres car par l'unification de ces lettres s'établissent les événements dans ce monde et donc la révélation de l'unité. En vérité dans la direction, il y a un ordre pour chaque événement mais derrière tous ces ordres, il y a la AVAYA. Il y a un arbre pour chaque chose mais le principe de la direction est dans l'ordre du nom AVAYA. 
Toutes les difficultés du monde au niveau universel, au niveau des peuples, au niveau de l'individu, ne se matérialisent qu'à cause d'un manque dans la foi. Il faut savoir que tout fonctionne à partir de la AVAYA. Les enveloppes sont aussi une réalité apparemment indépendante. La conduite du jugement est une enveloppe qui est représentée dans le chariot céleste.
Mais le début de toute la transcendance vient de A-K et la fin est ''A-B-Y-A''.
Si nous disons que A-K est les dix Séphirot, à quoi servent les enveloppes? 
Afin de distinguer un détail d'une Séphira en particulier.
Par exemple: la Malkhout du Kéter de la H'okhma qui devient lui-même un arbre qui est une représentation d'un élément, détail d'une Séphira parmi les dix. Et donc, il n'y a plus l'unification. Il y aurait juste un détail. Il y aurait une réalité ici mais cette réalité ne s'exprime en bas que par A-K. Quand il se réveille, il a sa correspondance et celui-là s'habille avec lui . Le détail qui va se révéler n'est qu'une enveloppe de A-K. Mais effectivement, à ce moment précis, la réalité n'est pas percevable et donc elle est dénigrée comme tous les événements négatifs qui se sont passés dans la direction divine car en fait on les perçoit séparés et seuls, ils ne sont pas bons. Mais en les réintégrant au sein de l'unification, au sein de A-K, la véritable perception des événements va se révéler c'est-à-dire le bien parfait. 
Il y a donc deux manières de percevoir les événements: soit en matérialisant chacun de ces détails, chacune de ces ramifications de ces Séphirot qui sont en eux-mêmes des arbres, des mondes séparés soit en les réintégrant dans l'arbre originel qu'est A-K et qui est dirigé par le nom AVAYA. Tout ce qui se révèle dans le monde jusqu'aux idées et même la moindre pensée ne sont que des enveloppes, des forces qui ont l'air séparées en apparence mais qui sont toutes liées à l'arbre qu'est ''Adam Kadmon'' qui en vérité n'est dirigé que par le nom AVAYA.
 Car cet arbre est la racine de la totalité de toutes les dix Séphirot. C'est l'unité absolue. Le nombre de dix est le nombre de la perfection, l'unité même des dix Séphirot. Dans ce nombre de dix, il y a la réparation universelle y compris le retour du mal au bien. Adam Kadmon est l'arbre essentiel de toute la direction qui correspond à la AVAYA et il y a autour de lui des arbres de l'ordre de l'infini, des plans divins qui sont des aspects du Réchimou. 
Ce n'est que Adam Kadmon qui dirige et le reste n'a qu'un titre d'enveloppe. Seul cet arbre que l'on appelle ''arbre saint'' correspond aux dix Séphirot fonctionnant ensemble. Il y a ce niveau une unification des dix. Alors qu'au niveau des autres arbres, il n'est révélé qu'un aspect d'une Séphira. Tel que la Guévoura de la H'okhma qui peut se définir dans un arbre avec plusieurs mondes. Et chaque arbre correspond à un aspect ou un aspect d'un aspect d'une Séphira. Cela peut être la Malkhout de la Guévoura de la Bina qui se trouve dans la H'okhma du Kéter.... et donc, il y a une multitude de possibilités. 
Mais il y a un arbre qui unifie toutes les possibilités qui s'appelle Adam Kadmon qui est le plan ''prototype'' qui va se réaliser dans toute l'histoire. Il est certain que toutes ces enveloppes, tous ces plans ne peuvent gouverner tout seul sous forme d'aspect individuel. Lorsque nous parlons du nombre, cela ne correspond pas à une essence mais un accident. 
Lorsque nous comptons dix pommes, est-ce que cela change la nature de la pomme? Non car le nombre exprime une quantité mais cela ne touche en rien sa nature, le nombre ne peut changer une pomme en orange donc c'est un accident. Il se distingue du sujet même. Et donc à priori, le fait de dire que l'arbre de Adam Kadmon correspond aux dix Séphirot n'apporte rien à la nature des Séphirot! 
Cela ne veut donc rien dire. La première Michna du livre de la création s'exprime ainsi: ''dix et pas neuf, dix et pas onze''. Dix étant une idée très puissante. Que représente alors ce nombre de dix?
Ce nombre est la nature même des lois de toute la direction divine. Cependant, la conduite ne sort qu'à partir de ces lois. Parfois la direction va être selon une loi avec ses détails et parfois avec une autre loi et ses détails, les possibilités étant nombreuses. Et parfois, on va aller d'après la somme de toutes ces lois en même temps et non selon les détails. En vérité, il y a deux sortes de nombre, un nombre qui correspond à un détail et un nombre qui correspond à la totalité. Lorsqu'un nombre correspond à la somme, cela touche alors à l'essentiel. Le nombre peut devenir un but.
 Une assemblée de dix personnes permet de commencer la prière. Avant ce nombre, la prière communautaire ne peut se faire. Dans certains domaines, le nombre correspond à quelque chose d'essentiel et parfois, le nombre est un détail. Le nombre en tant que finalité devient essentiel dans la nature des choses. Il y a le nombre en tant qu'accident qui n'interfère pas dans la nature de ce qui est compté et il y a le nombre qui correspond à la plénitude de ce qui est compté. Les enveloppes qui sont autour de Adam Kadmon correspondent à des détails. L'action universelle se fait par les dix Séphirot en même temps. 
Celui qui se trouve dans la réalité du service divin qui correspond à l'ordre de dix, alors en vérité, il fait agir le tout
Par son rapport avec D-ieu, du bas vers le haut et du haut vers le bas, il fait tout tourner alors que les autres n'attaquent qu'un détail, qu'une situation. Par contre dans cette voie de Adam Kadmon jusqu'au plus bas de la réalité, il y a tout le temps une totalité.
 C'est ce que le Ramh'al appelle la ''conduite universelle''. Chacune de nos actions devient universelle. Alors qu'en général, chacun pense et agit pour soi mais en vérité, le maître du monde fait tourner le tout. Et ceux qui ressentent ce tout, font partie du Tikoun universel de façon active, ce sont de grandes âmes
D-ieu les utilise pour la réparation universelle. Adam Kadmon agit dans l'ensemble et avec l'ensemble, pour cela , le nombre dix n'est pas insignifiant, il est le nombre universel dont on a besoin. Tous les détails s'insèrent dans ce compte. 
Le Zohar affirme que si un compte de dix personnes réclame le Mashiah', de suite, il arrive car un groupe de dix personnes peut amener la libération, il peut amener la direction divine à une perfection.C'est cela la réparation, c'est l'ensemble de toutes les directions particulières.
 Le Ramh'al explique que si le monde était dirigé par la direction de la récompense et de la punition, il y aurait un monde immuable avec des justes d'un côté et des mécréants de l'autre car cela ne serait que la révélation d'un détail. Mais lorsque nous percevons une interaction entre toutes les forces, entre toutes les conduites, entre toutes les enveloppes, le Tikoun se fait et même avec les événements qui nous paraissent absurdes.
 Et c'est cela l'ordre de la forme de l'homme primordial qui correspond aux dix Séphirot. Imaginons l'interaction entre tous les membres d'un corps qui apparemment agissent seuls mais qui en fait sont gérés par une force supérieure qui relie le tout. Un bras, une jambe, un œil, une pensée en apparence agissent indépendamment mais en vérité, leur action est gérée par un aspect général de l'être humain. 
Tous travaille en même temps, il faut voir l'ensemble et c'est cela la réparation. Ce que l'on appelle la forme de l'homme c'est en fait la cause et non l'effet. Le nom d'homme ''אדם'' est un nom à priori qui a la même valeur numérique de 45 que le nom ''מה'' dans son remplissage qui est ''יוד.הא.ואו.הא''. Lorsque l'on parle de ''אדם'', on parle de la perfection de l'ordre du nom de ''מה''. Ces quatre lettres simple du tétragramme ''י.ה.ו.ה'' deviennent dix lorsqu'elles sont remplies ''יוד.הא.ואו.הא''. C'est le premier ordre que D-ieu a créé, Adam Kadmon. 

Mais que désire D-ieu de ce Adam Kadmon?
Car en fait c'est un système qui nous relie à lui, qui engendre la création et qui la dirige vers la perfection.
 Mais est-ce que l'on doit s'arrêter là? 
Le maître du monde a établi un ordre suprême qui domine sur tous les détails et qui forme cette unité mais il a fait aussi d'autres ordres. Les événements ont deux racines, une racine au niveau des détails et une racine supérieure lorsque tout s'ordonne sous le nom. Il y a une réalité du NOM où tous les événements sont englobés. Ces deux plans appelés A-K et les enveloppes sont deux causes qui ne sont pas parallèles. Tous ce qui se renouvelle au niveau des détails s'insère selon l'ordre. 
Prenons l'exemple de ''TANETA'' qui sont les initiales hébraïques de ''Taamim-Nékoudot-Taguim-Otiot'' , les notes, les points, les couronnes et les lettres: le Ari Zal dit que cela correspond aux quatre remplissages du nom ''AVAYA'' qui sont ''AB-Sag-MA-BEN''. Ils sont mis en parallèle mais d'après le Ramh'al, cela est faux. ''TANETA'' ne vient pas de ''AB-SAG-MA-BEN'' car ils sont quatre genres de réparation qui sont en vérité dans le monde de la Atsilout et non dans Adam Kadmon alors que ''AB-SAG-MA-BEN'' sont dans Adam Kadmon.
 On utilise des termes qui sont en bas pour signifier quelque chose qui est en haut.
 Les Otiot, les lettres qui sont les actions, correspondent à la conduite de Zéïr Anpin et Noukva qui sortent de Ima. Ima correspond aux Nékoudot, aux points et aux Taguim, aux couronnes. 
Taguim est lorsque que Ima est au-dessus de Zéïr Anpin et Noukva, comme la couronne qui est au-dessus de la lettre et qui ne se sépare pas de Zéïr Anpin et de Noukva. Mais Ima en tant que Nékoudot qui sont les voyelles correspond à la direction de Zéïr Anpin et Noukva comme les voyelles qui dirigent les lettres.
 Les Taamim, les notes, correspondent à la H'okhma. 
Puisqu'en bas maintenant, les choses sont subdivisées selon cet ordre, alors TANETA va se rattacher à l'ordre suprême qui s'appelle ''AB-SAG-MA-BEN'' et non comme les gens pensent que TANETA est ''AB-SAG-MA-BEN''. 
TANETA est par rapport à Abba, Ima, Zéïr Anpin et Noukva qui sont dans le monde de la Atsilout. Seulement tout ce qui se passe en bas à partir de Atsilout, doit se conformer à ce ''AB-SAG-MA-BEN'' qui est dans Adam Kadmon, à cet ordre suprême qui s'appelle ''י.ה.ו.ה''.

TANETA correspond à une structure principielle qui s'appelle ''AVAYA''. Il y a donc une haute structure et tout ce qui se passe dans tous les mondes doit s'organiser et se conformer à cette situation, à cet ordre ''AB-SAG-MA-BEN''.
De même, les lumières qui sont de l'ordre de ''Ozen-H'otem-Pé-ayin'', ''oreilles-nez-bouche-yeux'', les oreilles correspondant au youd, le nez au ''Hé'' la bouche au ''vav'' et les yeux au ''Hé''. Tout cela dépend comment ils s'organisent mais cela ne veut pas dire que les oreilles sont le ''youd'' du tétragramme... cela veut plutôt dire que dans cette structure, les oreilles correspondent au ''youd'' mais dans une autre structure, les oreilles peuvent sortir d'une autre lettre du tétragramme. Ce ne sont que des correspondances et non d'éléments qui sortent d'autres éléments. Comme Atsilout qui correspond au ''Youd'', Bryia qui correspond au ''Hé'', Yétsira qui correspond au ''Vav'' et Assyia qui correspond au ''Hé''. Mais même dans Assyia, il y a quatre niveaux de création: le minéral, le végétal, l'animal et l'homme qui correspondent aussi au tétragramme dans une certaine structure. L'homme correspondant dès fois au ''Hé'' et des fois au ''Youd''. Cela dépend de quelle structure nous parlons. La structure change d'un programme à un autre. Mais toutes ces structures dépendent du nom AVAYA.



Rav Mordékhaï Chriqui 
Retranscription Rav Michael Smadja

Publié par Blog Rabbi Moche Haim Luzzato 
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mercredi 20 mai 2020

Les 138 Portes de la Sagesse 30/138

Les 138 Portes de la Sagesse - Porte 30

Chapitre 3 - Portes 30 -  " Le TsimTsoum "

Porte 30- cours audio du Rav Mordékhaï Chriqui Chlita


Avec ce chapitre, se termine tout le sujet du Tsimtssoum du Kav et du Réchimou. Dans le Tsimtsoum, sont enracinés tous les événements qui vont se passer dans la direction du monde jusqu'à la fin. Donc le Tsimtsoum est l'A-D-N de l'univers et de l'histoire. Il y a aussi des détériorations qui à la fin doivent revenir à la réparation finale, la révélation de la véritable unité divine. Et selon cette voie, D-ieu a établie la loi que toute l'existence, que toute la réalité est composée du bien et du mal, l'un contre l'autre, l'un face à l'autre et c'est dans ce sens que les Séphirot doivent aller, selon leurs degrés et leurs ramifications, que tout doit revenir vers le bien.
L'origine du mal est déjà au niveau du Tsimtsoum. Celui-ci renferme toutes les détériorations du bien. Ces détériorations sont appelés ''Sitra Ah'ara'' l'autre côté. Et tout ceci afin que la puissance du bien s'élève et s’amplifie jusqu'à ce que toute détérioration devienne une réparation et par ceci, pourra être perçue son unité parfaite.

Après chaque thème que le Ramh'al développe, il termine par le dévoilement de l'unité. première partie toute la sagesse de la Kabbala du Ramh'al s'évertue à connaître la direction de la volonté divine. 
Pourquoi avoir créer toutes les créatures?
Que désire D-ieu d'eux?
Quelle est la fin de tous ces événements? 
Comment peut-on expliquer toutes les vicissitudes du temps?
Et comment peut-on comprendre toutes ces péripéties qui nous paraissent parfois ou souvent étranges?
La volonté suprême a conçu et a évalué toute la direction, tous les événements de la direction jusqu'à ce qu'elle termine avec la perfection. Le Tsimtsoum est une mesure, une évaluation. C'est ce que l'on appelle les Séphirot. Pour construire l'univers, il y a un plan avec des étapes. Toutes les mesures, ces étapes qui vont permettre cette réalisation s'appellent les Séphirot. Le Tsimtsoum est l'évaluation de la volonté de toute cette création et c'est ce que nous avons déjà appelé '' l'espace primordial'', l'espace de tous les mondes qu'il va créer. 
Avant que la création ne se révèle, il y a déjà une évaluation qui va créer l'espace primordial et qui va contenir toute la création. Et cette mesure, cette évaluation est la voie de la limite. Il a créé la limite, l'infini révélant la limite. Et la limite est le Tsimtsoum. La voie de la limite étant la mesure. À partir du Tsimtsoum, D-ieu évalue le monde par différents degrés, c'est la gradation. Cette voie de la gradation va se révéler par le Réchimou dans l'espace primordial. L'axe premier du Réchimou est l'espace qui est la première nouveauté, le premier acte qui se révèle. L'infini a été retiré et ainsi la manifestation de la limite peut se révéler et agir. La voie de la limite est en fait la voie par laquelle toutes les choses du monde vont s'organiser. Donc dans le tsimtsoum, dans la restriction de l'infini sont enracinées toutes les choses qui vont se révéler dans le monde.Nous tirons quatre enseignements des paroles du Ramh'al:
 1/ le Tsimtsoum est la première mesure
 2/ dans ce Tsimtsoum, se révèle un espace 
 3/ c'est la révélation de la voie de la limite
 4/ il a retiré l'infini pour que cet espace et cette voie se révèle.
Il a aussi révélé la notion de mesure.
Deux connaissances prennent forme:
 1/ l'espace en tant que tel est précédé d'une cause, d'une racine. Tout d'abord, il faut attribuer au Eïn Sof, l'absolu qui le rend complètement indépendant, non-tributaire de quoi que ce soit. Rien ne l'oblige à agir. Le Eïn Sof a créé le monde ainsi. Cette création est ce qui devait être créé et il n'y a pas d'autre voie.Il y a eu un certain nombre de mondes qui ont été détruits dit le Ari Zal avant notre monde. Cela ne veut pas dire que D-ieu était obligé de faire ces mondes pour arriver à ce monde de maintenant car D-ieu peut tout faire et même ce que je ne comprend pas existe. Car d'après certains philosophes, le fait de penser à une chose est la preuve que la chose existe. Le fait de penser à D-ieu est la preuve qu'il existe car il ne peut y avoir une pensée qui se révèle dans l'esprit qui n'a pas de fondement. Le Ramh'al dit le contraire: même les choses que l'homme ne peut percevoir en pensées, peuvent exister mais dans un autre monde, dans le monde de l'infini.
Il est vrai que dans le monde de la limite, notre pensée contient tout ce monde mais au-delà de ce monde, il y a un monde que l'on ne peut même pas imaginer qui existe. Lorsque l'âme vient dans ce monde, elle oublie tout ce qu'elle était, l'endroit où elle était alors que sa racine vient d'un monde infini. Et pourtant si un homme arrive à casser cette cloison, il peut arriver à saisir un monde infini. Donc même les choses qui nous touchent, on ne peut les percevoir, à plus forte raison, sur les choses dont on n'a aucun regard sur elles, on ne peut les percevoir comme au sujet de l'infini. D-ieu crée tout y compris cette nature avec cette sensibilité et cette perception afin de pouvoir percevoir toute chose, donc avec des limites mais D-ieu n'est limité à aucun ordre, à aucun principe, à aucune loi. Et ce n'est qu'après avoir tracé la voie de la gradation, que tout devient immuable pour nous. Il est vrai que selon le chemin de la gradation et de l'évolution il est impossible de faire sortir des créatures autrement que de la manière que l'on connaît mais ce n'est qu'après que D-ieu a décrété la voie de l'évolution. Mais il a une infinie possibilité de créer. Exemple: au niveau de Adam Kadmon, lorsque l'on dit que l'on ne peut recevoir de Kéter directement, ce n'est que par rapport à la manière dont il a décrété l'arrangement et donc dans ce cas là, une créature ne peut recevoir directement de Kéter. Ce n'est seulement après qu'il a conçu la gradation, que l'on peut affirmer cela. Mais D-ieu peut ordonner n'importe quel ordre. Il se trouve donc selon ces paroles que le premier axiome que l'on connaît de D-ieu est que le Tsimtsoum n'est pas un retrait mais une révélation de la gradation. C'est la gradation que D-ieu a voulu créer en premier. Et c'est selon cette volonté que l'espace a été créé. Le Tsimtsoum lui-même s'insère dans cette idée. Le Eïn Sof agit et opère sans limite et maintenant il révèle une action qui s'appelle l'univers à travers une gradation. Le Ramh'al définit le Tsimtsoum comme un acte évolutif, C'est l'expression même de la gradation. Mais sans le Tsimtsoum, D-ieu peut aussi agir et faire la création et toutes ses créatures même les plus inférieures. Et c'est grâce à cette évolution du Kéter jusqu'au niveau le plus bas de la Malkhout de la Assya que l'on peut avoir un lien avec le divin, sinon nous ne serions que comme des animaux sans conscience. Ce rapport que l'on peut avoir avec lui est du fait qu'il agit dans le sens de cette gradation. Il veut mettre la lumière de l'infini au niveau de la ramification, de ce qui va être engendré de lui. Il y a des années lumières entre lui et nous et il a créé tous ces mondes afin de les gravir pour pouvoir se fondre en lui. Et cela ne peut passer que par la gradation. Par la gradation, il retire l'infini de cette action. Alors sort l'espace qui est la direction divine selon la gradation. Le Ramh'al veut nous montrer que le Tsimtsoum n'est pas nécessaire pour créer, ce n'est qu'une option qui n'est pas obligatoire. Et donc, il y aurait une autre forme d'espace sans l'idée de la gradation. 
Toute l'histoire s'appelle donc l'espace car pour le Ramh'al, l'espace et le temps sont liés ensemble. Toutes les créatures sont alors gravées dans le Tsimtsoum. En vérité, toute l'existence existait déjà à un niveau de potentialité dans la pensée divine et elle aurait pu sortir autrement mais elle est sortie comme elle est sortie grâce au Tsimtsoum. Donc le Tsimtsoum a donné cette réalité de la forme.
2/ La deuxième connaissance se déduit de la première. La mesure du Tsimtsoum a fait l'espace c'est-à-dire que même selon l'idée de la limite, l'univers pouvait être autrement, même après avoir révélé la limite puisque nous avons dit qu'il y a plusieurs possibilités et toutes les possibilités s'insèrent et sont englobées par le tout-puissant. Ce qu'il voulait laisser est ce qui a été sélectionné et c'est cela le retrait, le Tsimtsoum. Ce retrait est en fait la rétraction de toutes les autres possibilités de création. Il y a donc une révélation et une rétraction. Toutes les autres possibilités, tous les autres espaces qui ne sont pas sortis en actes, vont revenir en lui. La mesure qui reste est inversement proportionnel à ce qui s'est retiré. Si le retrait était plus grand, alors l'espace restant serait plus petit et les mondes seraient de toute manière existants. Et si le retrait avait été moindre, alors les mondes révélés seraient plus grands. En vérité, c'est selon la mesure du Tsimtsoum que se fera la mesure du révélé. Le Ari Zal dit que ce qui se révèle est la Malkhout du Eïn Sof qui est la dixième des Séphirot. Les neuf premières Séphirot sont la mesure du retrait qui ne se révèlent pas. Ce sont donc au niveau des possibilités et seul la Malkhout va révéler toutes les créatures et leurs histoires par rapport au but ultime qui est la révélation de l'unité. La Malkhout qui se révèle par le Tsimtsoum, englobe en elle toutes les Malkhout des neuf Séphirot qui se sont retirées. Les parties basses et inférieures des Séphirot qui se sont retirées, elles, se sont révélées. Cette gradation qui se révèle est inversement proportionnelle à ce qui s'est retiré mais exprime aussi ce qui s'est retiré uniquement au niveau de la négation. La mesure de ce Tsimtsoum donne la place à l'espace de se préparer.
 Pour quelle raison cette mesure spécifique a été laissée pour créer les créatures et donner la forme de l'homme telle qu'elle est? Il faut voir la finalité qui est le ''Tov Méod'', le bien parfait. Mais cette question n'est pas de notre ressort car cela fait partir du Kéter qui est le premier axiome qui est insondable. 
On peut cependant donner une réponse assez suffisante à ce sujet: le Tsimtsoum donne tout le sujet de la gradation. Cette même gradation qui laisse place au mal tel que nous le concevons, ce mal qui doit revenir au bien par cette même gradation et non par une autre mesure.
Ainsi nous avons vu dans le Tsimtsoum qu'il y a une évolution des choses jusqu'à la fin. Le Tsimtsoum va permettre une évolution de l'histoire, le prototype de l'histoire jusqu'à la fin. Le Tsimtsoum a été préparé et disposé de telle manière que les choses suivent un processus inéluctable jusqu'à la fin. Les choses vont aller selon la liberté, le libre-arbitre, le salaire et la punition et automatiquement, les détériorations vont apparaître. 
Les premiers engendrements du Tsimtsoum selon la loi se renouvellent en lui mais ce n'est pas cela le but. Ensuite le Eïn Sof va intervenir pour transformer tout mal en bien dans le mystère de l'unité. Il ne faut pas croire que la dimension de l'unité est une dimension qui vient à la fin mais que maintenant, les choses sont actées selon la conduite du bien et du mal. Le principe est qu'il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Depuis le début, les choses vont dans cette voie du dévoilement de l'unité divine. Il y a en même le libre-arbitre, la récompense et la punition et en même temps, il y a l'intervention divine pour transformer tout mal en bien et arranger le tout selon son unité. À priori, on aurait pu dire que tout le sujet du Tsimtsoum est de donner uniquement la gradation et donc donner existence aux erreurs, à la récompense et à la punition, l'aspect du Tsimtsoum contredisant apparemment la notion de l'unité car nous pouvons dire que le Tsimtsoum est la dissimulation et donc la révélation du jugement qui engendre le bien et le mal qui est à l'opposé de l'unité. Mais non, dans le Tsimtsoum lui-même, il y a l'intention de l'unité en filigrane car l'intention première du Tsimtsoum, même s'il donne place à la mesure, à une conduite évolutive, est la révélation de l'unité divine. 
Les dégradations peuvent maintenant se trouver et c'est le Tsimtsoum qui leur donne la possibilité d'avoir une certaine réalité qui provient en fait de la dissimulation de la perfection.Le Eïn Sof lui-même est le but de la perfection. C'est l'extrême perfection où il n'y a aucune possibilité de lacune car toute lacune est noyée et est absout par l'infini. Pour que la perfection puisse se révéler en acte, il faut qu'il y ai la possibilité à la lacune de se révéler en acte et non qu'elle reste en potentiel sinon l'unité ne pourrait se révéler. Il ne serait qu'en potentialité et on ne pourrait connaître l'action de la perfection d'une manière claire car pour qu'elle soit dans notre perception de manière actée, il faut qu'il y ai la lacune et la dissimulation. 
Dans cette conduite de la récompense et de la punition, la lumière ne se perçoit que par rapport aux ténèbres. Car si nous ne considérons pas les lacunes que les ténèbres engendrent alors dans ce cas là, il est impossible de savoir ce qui est bon, on ne peut percevoir le bien et la perfection que le Or engendre. On verra le bien mais on ne verra pas sa véracité d''une manière concrète. En voyant ce que la lumière engendre par rapport aux ténèbres, nous pouvons après le Tsimtsoum, percevoir la perfection. Pour arriver à percevoir la perfection, il faut faire un acte d'où la perfection est cachée. Pour cela, les lacunes vont se révéler qui n'ont une réalité dans ce monde que par la dissimulation. On comprendra rétroactivement ce que la perfection fait et réalise. Parfois il faut expérimenter l'exil pour comprendre ce qu'est la liberté et ce qu'est la terre d'Israël. C'est cela le Tsimtsoum au niveau de l'aspect du bien et du mal, de la récompense et de la punition. Ce que nous expliquons maintenant est ce qui s'est révélé dans les Séphirot en tant que Réchimou, c'est-à-dire la conduite de la récompense et de la punition qui se révèle par la dissimulation. Il y a donc une conduite de la perfection dans le Tsimtsoum et aussi une conduite de la récompense et de la punition qui elle, est attachée aux imperfections qui sont engendrées par la dissimulation. Et grâce à cet acte de dissimulation, il y a les dégradations, il y a les manques qui vont engendrer les détériorations donnant l'impression que ces détériorations sont nécessaires pour l'esprit humain. 
En vérité, ils sont nécessaire pour la révélation de l'unité divine. Ils ne sont pas nécessaire que pour donner à l'homme une leçon, cette perspective étant dans l'optique de la récompense et de la punition mais c'est aussi nécessaire pour la révélation de son unité, afin que l'unité soit respectable et honorée à juste titre. Il faut passer par la révélation de ces manques et de ces dégradations qui dépendent et existent uniquement parce qu'il y a cette dissimulation, le pouvoir du jugement. Afin que l'unité soit actée, il faut que le mal aussi soit en acte. Ce n'est pas seulement en potentiel. Cependant la fin de tout, même dans cette évolution du bien et du mal est de revenir à la réparation. Du fait que les dégradations, les détériorations soient nées à partir de la dissimulation de la perfection, nécessairement et obligatoirement, tout va revenir à la perfection. Car toutes ces dégradations ne sont nées que par la dissimulation. Il ''suffit'' d'arrêter de croire à la réalité de ces dégradations pour faire apparaître la réalité de la perfection en nous. 
La révélation de la perfection va tout réparer.
Le Ramh'al dit souvent que le mal ne peut pas exister sans le bien car ce n'est qu'une absence de quelque chose. Ainsi, la perfection a créé une absence. Exemple: un homme qui a une maison et qui la perd, à ce moment, le manque apparaît. Mais pour celui qui n'a pas de maison, le manque n’apparaît pas. Le mal chez l'homme n'est que par rapport à une absence. Et cette absence ne provient que de la perfection ou plutôt du manque de perfection qui crée cette révélation de manière graduelle. Tout doit finir dans la réparation de la détérioration. Les détériorations ne procèdent que de la perfection. Il ne peut y avoir de détérioration sans la perfection. Et maintenant dans le grand Eïn Sof qui englobe le Tsimtsoum et qui ne rentre pas dedans, qui est le niveau de la perfection totale, il n'y a pas tous ces manques. Mais dans l'espace du Tsimtsoum où il y a la dissimulation, il y a les détériorations. On ne pourra atteindre le niveau de la perfection seulement lorsque nous verrons en acte la transformation des détériorations. Mais tout le temps que nous percevons les détériorations en acte, la mort, la maladie la souffrance les envies, les désirs, la dualité, la réparation pour atteindre la perfection ne sera pas réalisée. Cela ne sera compris qu'au niveau théorique par la foi et non par l'expérimentation. Et tant que la perfection n'est pas atteint, il y a la possibilité de retomber.
 Mais en vérité, il faut savoir que celui qui ouvre ses yeux verra que le cycle du monde est comme une roue qui ne tourne que dans un seul sens, une spirale et il n'y a pas de marche arrière. La roue en vérité n'a jamais atteint sa phase finale. Certains maîtres pensent qu'au Mont Sinaï, on a atteint cette phase finale puis on est retombé dans cette roue par la faute du veau d'or mais le Ramh'al pense que l'on a jamais atteint la phase finale. 
La dégradation ( ou la faute d'adam) est une étape et non une chute car elle vient préparer et révéler une réparation, une perfection. Et tant que les dégradation apparaissent c'est que la spirale continue de tourner. Après la révélation de la perfection, il y a le véritable plaisir et la délectation dans la vérité.Tout le temps que nous pensions que la réparation et la perfection agissaient ou même qu'elles commençaient à agir, en fait cela ne concernait que le peuple d'Israël.
 Cependant les nations même au moment du don de la Torah, n'ont pas atteint la conscience de l'unité. Et donc, si dans le monde il y a un manque, cela se répercute automatiquement sur Israël. Cela veut dire qu'il existe encore quelque chose qui montre le contraire. Pour cela, le Zohar dit que toutes les fautes du désert sont à cause de la multitude des nations qui ont accompagnés Israël. Donc, le fait que les nations soient toujours dans la dualité et dans leur révolte, remet en cause la plénitude et la perfection et donc la domination de l'unique n'est pas souveraine. Elle laisse place à l'iniquité. 
Le Ramh'al veut dire que maintenant aussi il y a l'unité, il y a cette souveraineté. Ce n'est pas parce que nous ne la percevons pas que cette souveraineté n'est pas présente. Même lorsque nous avons atteint une certaine perfection comme au temps du don de la Torah ou du temple, la mort, l'impureté étaient toujours présentes!
 La perfection veut dire qu'il n'y a aucune dégradation! Même les nations doivent atteindre cette perfection, toutes les nations parleront le même langage et même les animaux auront le même langage. Mais saches que tous les bons moments et les grandes étapes que nous avons traversé, ne sont des révélations que de l'ordre des Séphirot au niveau du Tsimtsoum, de l'ordre de la récompense et de la punition, de l'ordre de la gradation où le mal ne se transforme pas encore en bien. C'est cela la différence dans la conduite de la récompense et de la punition, le mal ne disparaît pas mais il est maîtrisé et donc, il est cassé mais il est là. Il peut se relever si l'on s'affaiblit dans la Kédoucha. 
Le mal ressemble à un chien mauvais qui a une chaîne. Il est alors dominé mais parfois il domine en desserrant l'étreinte. Mais cela n'est pas la réparation du mal. Seulement dans la voie de l'unité, nous pouvons parler de la réparation du mal. Dans la voie de la dualité, nous ne pouvons être qu'au niveau de la maîtrise du mal. Dans ce système, en se renforçant dans la Kédoucha, dans les Mitsvot, dans les bonnes actions, dans les qualités, on peut arriver à maîtriser le mal. Mais sa transformation en bien, est le véritable travail de l'homme, c'est la réparation finale.
 On peut dire qu'à l'époque de Moshé Rabbénou dans le désert, Moshé lui-même a atteint la perfection et grâce à lui, Israël a été très proche de cette perfection car tout fonctionnait selon l'intériorité, les tables de la loi étaient gravées sur le cœur de tout Israël donc il avait atteint l'éternité. Et avec tout cela, la perfection n'était pas révélée entièrement mais elle était au maximum de ce qu'une génération a pu expérimenter qui était de l'ordre du mystère des Moh'in. 
Il y a deux sortes de Or, Le Kav entrant dans le Réchimou et le Or englobant qui reste à l'extérieur. Le Kav intérieur est celui qui va interférer au niveau des Moh'in avec le Réchimou. Moshé Rabbénou a atteint une perfection qui est de l'ordre des Moh'in mais il n'a pas atteint ce Makif, la lumière englobant qui est le Eïn Sof total qui est en dehors du Tsimtsoum. Même ces situations de Moh'in sont aussi des étapes dans la spirale mais ce n'est pas encore la réparation finale.
 Il y a une disposition des Séphirot qui laisse place au mal. Et il y a aussi une disposition dans le cheminement des Séphirot, dans tout cet ordre de la divinité qui ne laisse plus la place au mal. Dans la conduite où il n'est plus laissé de place au mal, alors celui-ci disparaît. Le Ramh'al a fait complètement disparaître le mal dans la conduite divine. La Torah elle-même n'absout pas complètement le mal et donc c'est une action dans le cadre de la dissimulation. La spirale continue à tourner, nous sommes toujours dans la gradation, dans l'acte du Réchimou, ce n'est pas l'acte de la perfection. Et certainement par les Moh'in, nous sommes à un niveau de l'unité même s'il y a encore la dissimulation. Cependant la perfection en tant que telle ne se révélera que dans les temps futurs, à la fin des temps, lorsque la nouvelle Torah se révélera. Les lettres de la Torah vont s'associer d'une certaine manière pour pouvoir révéler l'aspect le plus profond de la Torah. La Torah a été donnée afin de permettre à la spirale de continuer à tourner, de nous permettre de nous réaliser malgré le mal et par le mal. Mais ce n'est pas dans l'ordre de l'éternité. À la fin des temps la Torah sera donnée selon le niveau du Kéter. Et alors il n'y aura pas d'autres dégradations.

C'est le Tsimtsoum qui donne l'évolution de l'histoire et même la gradation des Séphirot est de l'ordre du Réchimou donc selon l'évolution. Cependant, il y a l'unité qui s'insère dans chaque étape en filigrane.
Comment dans la dissimulation, peut-il y avoir un état de l'unité? 
Tsimtsoum voulant dire restriction alors qu'unité veut dire perfection! Les lacunes liées à la restriction du Tsimtsoum sont là pour révéler la perfection de l'unité. Le sens profond du mal, des événements et des détériorations est l'unité. C'est leur raison d'être afin que la perfection soit connue de manière actée. Il n'y a pas un but de dissimuler si ce n'est de révéler. La dissimulation en soi n'a pas de réalité propre. Ce n'est qu'un moyen d'arriver à la perfection. En vérité quelle que soit la puissance de la dissimulation, elle ne peut cacher l'unité divine, D-ieu en d'autres termes, l'existence de D-ieu. Toute la dissimulation n'existe qu'après avoir accepté le statut de l'être primordial qu'est D-ieu. Et ce n'est qu'après qu'il s'est dissimulé. Il ne fait que dissimuler la révélation de la perfection mais la réalité de la perfection est là, elle existe même dans la restriction du Tsimtsoum. Cette perfection se trouve dans le Kéter, le Eïn Sof se révèle à ce niveau. Dans la dissimulation elle-même, il est toujours présent. C'est cette existence de l'unité dans le Kéter qui fait que l'existence du monde ne soit pas anéantie par le mal. Il y a un aspect du Kéter qui est inhérent à la nature et qui permet à celle-ci de ne jamais être détruit. Et c'est cela l'espoir du monde.
Comment peut-on comprendre que dans le Mal, il y ai un aspect de l'unité afin qu'il puisse donner une place à l'unité? 
Nous avons appris que la dissimulation divine a été faite pour donner place aux manques, aux révélations des lacunes afin de montrer la réparation de toutes les lacunes. Le Tsimtsoum comme la dissimulation est là pour révéler les lacunes et leur réparation. Nous allons découvrir la perfection de l'unité par les lacunes. Mais si D-ieu veut que dans la dissimulation, se révèle l'unité, il faut empêcher les lacunes de se révéler complètement. Et de ce fait, dans la dernière réparation, on ne connaîtra pas l'unité parfaite. 
On a compris au début que toute la notion de dissimulation est là pour donner une existence aux détériorations afin de percevoir la révélation par l'obscurité. Il faut donc la lacune pour révéler l'unité. Donc la réparation des lacunes serait la révélation de l’unité, la révélation de l'unité en tant que cause première. 
Cette dissimulation n'annule en aucun cas l'unité divine qui est la racine même de cette dissimulation. L'unité est tout le temps sous-jacente et dirige au contraire cette dissimulation. 
En aucun cas, la dissimulation ne peut annuler l'existence même de son unité. Nous comprenons de là que le Tsimtsoum n'est pas une annulation de l'unité divine dans ce monde. Une dissimulation n'est pas un retrait de sa présence. Quelles que soient les lacunes, l'existence divine est nécessaire en elle-même. C'est cela, la notion de Kéter, le Kéter n'est jamais affecté même dans la plus grande dissimulation divine. Dans le juif, il y a toujours quelque chose qui ne s'annule jamais, cette unité du niveau du Kéter suprême. Lorsqu'un homme ressent cette proximité avec D-ieu, toutes les lacunes disparaissent. 
Dans la dissimulation elle-même, il y a la réalité de l'existence divine où tout est UN et c'est ce qui donne la possibilité de ne pas disparaître. Ce ne sont pas les lois de la Nature elles-mêmes qui donnent existence au monde. Et puisque son existence est le bien parfait, il est impossible de penser qu'en aucune façon le mal puisse accompagner et être UN avec cette existence originelle du bien parfait. S'il y avait une possibilité d'existence du mal en tant que pouvoir indépendant et souverain, cela voudrait dire que la souveraineté divine ne serait pas entière et cela est impossible. Donc, il n'y a aucune possibilité à l'existence d'un mal souverain. Et donc de l'existence même du mal dans le monde tu ne pourras pas de suite supposer l'existence du bien parfait qui est nécessaire et obligatoire et qui domine ce speudo-mal. Le mal en aucun cas ne peut dominer car il n'est là que pour dissimuler la présence divine afin qu'elle s révèle par la disparition de ce mal. Et l'existence primordiale peut se dissimuler comme elle le veut mais en aucun cas, elle ne peut se retirer. En aucun cas le monde ne peut disparaître. Il se trouve donc en conclusion que même dans la dissimulation, existe l'unité que l'on ne peut nier ni retirer. 

Autre question: si nous disons qu'en vérité, la Torah que nous avons reçue n'est qu'au niveau de l'unité qui se révèle dans la dissimulation, (car il y a une unification dans la dissimulation et une unification à la fin de la dissimulation) pourquoi n'a t-elle pas été donnée dès la création du monde car de toute façon, le monde n'est pas encore réparé?
Pourquoi attendre deux mille quatre cent ans pour donner la Torah? 
La Torah en tant qu'unification existe depuis les sept Mitsvot qui ont été ordonnés aux enfants de Noah, les justes avaient déjà accès à sa connaissance. Toute cette unité dont on parle dans la dissimulation, est le minimum de l'unification au divin qui empêche la destruction du monde. Cependant, elle laisse place au mal mais il y a une possibilité à l'unité de se renforcer pour cela, au début, il n'y a avait que sept Mistvot, le minimum puis plus tard cette force d'adhésion s'est renforcée. Cette Torah que nous avons reçue représente l'unité divine renforcée dans la dissimulation. On a reçu un renforcement dans la révélation cependant ce n'est pas encore la réparation finale. Tout ce qui s'est passé dans l'histoire, est le cycle de la récompense et de la punition, ce que l'on appelle le Réchimou, l'état de la direction des Séphirot, où le H'essed domine, ou le Din domine. Et ainsi des fois, la Kédoucha se renforce et l'impureté est soumise. Mais bien que le mal soit soumis, il est toujours là. Il est comme un chien tenu par une laisse. Mais quand l'unité ne domine pas, cela veut dire que le chien est détaché. Et c'est la volonté du Eïn Sof, de laisser les détériorations apparaître dans l'existence afin de révéler plus tard sa réparation car ainsi est la voie de l'arbre de la connaissance. 
Cependant à la délivrance finale, l'action divine sera dans sa perfection extrême où toutes les détériorations dévoileront complètement l'unité divine qui est tapie en eux. Et ces détériorations seront complètement éliminées. Mais tout le temps que la détérioration à sa place, la réparation n'est pas terminée.
 A un moment donné, D-ieu va quitté son trône du jugement et de la miséricorde c'est-à-dire qu'il va apparaître dans une voie qui n'est plus celle de la récompense et de la punition. C'est le temps où l'unité se révélera entièrement. 
Aujourd'hui la révélation se fait par étapes par l'expérience. Il y a une détérioration qui entraîne une réparation que cela soit au niveau individuel ou au niveau universel. Cette détérioration fait partie d'un plan où se révèle une unification relative. Mais il y a une unification qui est absolue, celle de la fin. Mais jusqu'à présent ce qui va nous faire avancer dans cette unification n'est que l'expérience des épreuves. C'est le mal qui réveille, qui interpelle l'homme dans cette voie de la dualité.
Deuxième partie selon le Tsimtsoum, l'espace primordial est la réalisation des lois du plan du bien et du mal. Mais la notion de bien et de mal ne se révèle pas de suite réellement, ce n'est seulement que la voie de l'enchaînement qui s'est révélé par le Réchimou qui va amener à la fin à l'existence du bien et du mal. 

Dans le mal, il y a deux notions, la notion du contraire et la notion de l'opposé. Ce qui est réellement mal est l'autre côté, est le contraire total de la perfection. Mais il y a des éléments qui sont non pas contraires mais opposés à la perfection. Au début, il n'y a que les opposés, les niveaux qui sont opposés à la perfection et après, à la fin, sort la notion du contraire. 
D'après le Ramh'al, au début il y a une Séphira qui veut produire le bien et il y a alors ce qui s'oppose à elle pour l'empêcher de se déverser. ''celui-ci en face de celui-ci a fait Élokim'' ainsi s'est exprimé le Roi Shlomo. Cela s'appelle l'opposé qui n'existe que par rapport à cette situation. Le mal n'existant que parce que le bien existe. Un homme devient riche, c'est le bien, il perd sa fortune, le mal apparaît. Mais sans la richesse, le malheur ne serait jamais apparu. Tant que le bien n’apparaît pas, le mal ne peut se révéler. Le mal s'appelle alors à ce niveau l'opposant, ne se révélant que lorsque le bien apparaît. Celui qui a une maison et qu'il la perd, par la perte se révèle le mal. Par l'apparition du bien alors se révèle le mal. Si le bien n'apparaît pas, le mal ne peut s'opposer à lui. C'est comme Yshmaël qui vient s'opposer à la Malkhout d'Israël. Sans le saint temple, il ne serait pas là.
 Mais à la fin de cette notion d'opposant, il y a la notion du contraire. Toutes les Séphirot peuvent être considérées comme des manques de bien et donc on ne peut pas les appeler réellement des contraires. Cependant à un moment donné, l'enchaînement de tous les niveaux va donner naissance au mal en tant que contraire. C'est ce que l'on appelle ''l'autre côté'' qui naît d'après le Ramh'al à la fin de la Assya. Il y a quelque chose qui s'est renouvelé après le Tsimtsoum, le ''Kav amida'' la ligne de la mesure. Le Tsimtsoum révèle alors la gradation donc la possibilité du mal. Le mal n'apparaît que parce qu'il y a la notion de gradation. Si la création s'était faite d'un seul coup, cela aurait été fini car la célérité annule le mal. Toute la notion de mal n'apparaît que dans la mesure. Le mal n'apparaît au départ que lorsque son opposé est présent mais s'il disparaît dès qu'il est apparu, le mal n'a pas la possibilité de se matérialiser. Tout le but du Kav est de faire des limites et donc des restrictions qui engendrent des manques. D'après le Ari Zal, à ce moment, c'est la rigueur qui se révèle dans le Tsimtsoum. Cependant, le Réchimou n'a pas sorti de suite le grand manque qui est en fait le contraire de la perfection qui essaie de l'annuler. Le Réchimou a sorti les manques petit à petit qui sont les degrés qui sont opposés à la perfection. En parallèle à chaque degré il y a un degré de lacune qui s'oppose au degré de la Kédoucha. D-ieu au début, a créé le Kéter puis la Hokhma et entre ces deux degrés, il n'y a qu'un tout petit manque puis au fur et à mesure que les Séphirot se fragmentent, le manque, l'opposé va en augmentant. Et tout cela se trouve dans Adam Kadmon, puis on passe dans Atsilout puis dans Arikh, dans Abba et dans Ima puis dans Brya, Yétsira et Assya.
À quel niveau le grand manque, le contraire va t-il se révéler?
Dans la Malkhout de la Assya qui est la dernière gradation, le dernier degré. C'est là où le mal en tant que contraire, le mauvais côté va naître. Ce sont les différentes dissimulations qui apparaissent de degré en degré qui vont donner naissance aux différentes créatures., aux âmes, aux anges aux créatures à toutes les parties de l'homme, à toute la matière. Donc, selon les différents degrés de dissimulation, les différentes créatures vont apparaître jusqu'à ce que dans certains mondes les détériorations vont se révéler jusqu'à ce que se révèle le mal qui devient un contraire. 
À partir du Tsimtsoum, il y a déjà une place au principe du mal car c'est le principe de la lacune qui va plus tard engendrer le mal. Le mal sortant de l'imperfection de la lacune. En fait dès qu'il y a création, il y a lacune car la création n'est pas D-ieu donc, cela peut être imparfait.
L'humanité qui est le résultat de la création, converge pour retourner dans la perfection de D-ieu.
Il y a une question qui se pose: est-ce qu'après toutes les réparations et les élévations que nous pouvons atteindre, nous nous unifierons totalement à D-ieu ou il y aura toujours une distinction dans cette adhésion à l'unité divine? Jusqu'au dixième millénaire, il y a des degrés d'unification car même au niveau de l'union d'un homme et d'une femme, chacun des deux êtres a une indépendance réelle. L'unification étant de se fondre dans une entité.
 Comment l'être humain se distingue t-il dans l'unification?
Le corps devenant aussi imperceptible que l'âme. Personne ne peut expliquer le niveau le plus haut d'unification. Le principe de la lacune va se manifester après le Tsimtsoum étape après étape jusqu'à ce que le mal se perçoive. Ce mal qui est le contraire de l'unité, qui est là pour annuler l'unité, n'est pas sorti de suite. Il ne va sortir qu'après l'enchaînement de toutes les lacunes mais au départ ce n'est que le mal opposé qui n'est qu'en potentiel. C'est une force qui peut empêcher l'unité de se révéler. Ce n'est une réalité que par rapport à l'émanation qui va être émise. Cependant le mal contraire ne se révélera qu'à la fin de tous les enchaînements des lacunes, c'est ce qu'appelle le Ramh'al, l'autre côté, Sitra Ah'ara, S-A. C'est le principe du mal qui va prendre une réalité spécifique, c'est une grande force mais ce n'est pas une autorité.
Il n'y a qu'une seule autorité qui est D-ieu. Donc c'est une force sans autonomie, une sorte de chien en laisse, son rôle étant d'aboyer mais il n'est pas autonome. Donc ce n'est pas du chien qu'il faut avoir peur mais de D-ieu lui-même. Celui qui a peur d'un homme dans ce monde, est déjà dans l'illusion du mal c'est-à-dire dans l'illusion de la dualité. 
Le mal est la dualité annihilant le pouvoir de l'unification. Le véritable juste ne doit avoir peur de personne dans ce monde car en vérité cette peur naît que d'une altération de l'unité divine. Seule la crainte divine doit dominer l'homme dans son unification.
''et Yaacov a eu peur de Éssav'' comment comprendre ce verset? 
En fait il a peur de la faute qui va créer en lui un espace où le mal va pouvoir se matérialiser, c'est-à-dire la lacune devenant dualité, dissociation d'avec l'unité divine.
C'est la différence entre la perfection et l'imperfection. Le mal est le manque qu'il reste à compléter pour retourner à la perfection. Dans l'imparfait, il y a le bien et le mal. Toute la création est dans l'imperfection, les forces du bien parallèles aux forces du mal. Le rôle du mal n'étant que d'empêcher l'unité de se révéler. Le mal est la révélation d'un manque dans le bien. C'est le bien qui ne se révèle pas. Le mal contraire de l'unité ne s'est révélé qu'à la fin et c'est le véritable mal. Mais les autres degrés du mal ne sont pas le mal. C'est l'imperfection qui a donné une place aux différents stades et phénomènes du mal. Au début, il y a juste une petite dissimulation de la perfection inversement proportionnelle. Petit à petit, la perfection se dissimule faisant apparaître au fur et à mesure les imperfections. Chaque degré va révéler une imperfection de plus en plus grande. De Kéter à H'okhma puis à Bina, Daat, H'essed, Guévoura, Tiphéret, Netsah', Hod, Yessod jusqu'à Malkhout de Atsilout puis des trois autres mondes que sont ''B-Y-A''. Le mal n'est pas encore là, il n'y a juste que la lacune. Mais c'est celle-ci qui est à l'origine du mal. Car en fait le mal ne peut pas procéder de la perfection. Lorsque la perfection se révèle, le mal n'existe plus dit le Ramh'al dans Daat Tévounot. Et donc, si nous avions atteint la perfection au moment du don de la Torah, il n'y aurait pas eu la faute du veau d'or. Donc même au moment du don de la Torah et de la construction du temple, l'imperfection était toujours là. 
À la fin de toutes ces dissimulations qui se révèlent de degré en en degré, il ne reste qu'une partie infime de perfection. La lacune étant très importante et de cette lacune va sortir le mal.Nous comprenons dans cette gradation, deux choses: le Kav qui donne la mesure et ce qui va être créé dans la dimension du bien et du mal. Par la dissimulation qui s'est faite dans le Tsimtsoum, s'est créée la racine de la racine qui va donner le mal. Cette dissimulation étant le mal ontologique. Car en fin de compte lorsque ces lacunes vont aller en s’amplifiant, va se dresser tout un organigramme qui s'appelle le plan du mal. Le mal ne se rattache pas à l'homme primordial de l'ordre de l'éternité. Le bien même s'il est incomplet se rattache à l'infini, au bien absolu au contraire du manque qui lui est de l'ordre du créé. Donc, nous comprenons maintenant que toute la création est la révélation du mal car pour qu'il y ai création, il faut de la lacune.
Le mal est enraciné dans la condition même de la création. Le mal se révèle donc lorsque la création se révèle en tant que création. Plus l'homme se détache de l'unité, plus il devient une création, plus le mal se révèle. Plus l'homme s'attache à sa condition de créature donc d'être séparée et autonome, plus le mal va se coller à lui. Le mal étant en fait un révélateur de son niveau de proximité divine. Il faut arriver à percevoir la création comme une volonté divine, un don de D-ieu afin de pouvoir se servir de cette création pour se rapprocher de D-ieu et non se servir de la création pour ses propres intérêts car en vérité, au lieu de se servir de la création, c'est la création elle-même qui se sert de nous afin de se matérialiser encore plus.
Ce parallèle du bien et du mal dans tous les degrés va donner à la créature une place dans le service divin: compléter ces lacunes pour arriver à la perfection. Mais qu'est-ce qui va engendrer l'éveil à cette recherche de la complétude? 
C'est la lacune elle-même. Tout ce qui existe dans le bien, il existe en parallèle dans le mal. Il y a Moshé alors il y a Parrho. Il y a une force dans le monde qui détourne les esprits alors D-ieu nous a donnés les Téphilines.
 La voie que Moshé nous a révélés est l'acte positif pour contrecarrer l'acte négatif mais pas comment transformer le mal en bien. Car lorsque le mal agit, il annule le bien. 

L'essentiel du mal d'après les Mékoubalim est l'accusation, la médisance. Il y a trois différences entre le bien et le mal.
1/ les Séphirot qui sont le bien, sont la volonté divine alors que S-A n'est que de l'ordre de la création, il n'est pas attaché à D-ieu en tant que volonté. C'est une nouvelle créature alors que les Séphirot sont une expansion de sa volonté. Cependant cette créature que l'on appelle ''S-A'' est assujettie à sa volonté.
2/ le principe même des Séphirot est la mesure de la volonté, l'évaluation de la pensée divine. Et donc même par cette imperfection, il veut agir ainsi. Et donc quand il veut, il peut changer. S-A par rapport à cette structure, peut agir et uniquement selon la situation des Séphirot. S-A ne peut agir et accuser seulement lorsqu'elle voit une lacune en tant qu'imperfection. Elle ne se révèle que dans les degrés du bien où peut se révéler les imperfections. Les forces des Séphirot sont ajustables. Dans un degré fort tel que Kéter, l'imperfection est imperceptible et donc le mal ne peut se révéler. Par contre dans des niveaux des Moh'in de petitesse ou bien lorsque Z-A est en gestation, alors S-A peut agir de manière extrême. Alors que S-A a une force qui est limitée et il lui est impossible de sortir de sa limite.
3/ la racine du bien et donc des Séphirot est précédente, est ancienne même si elle est imparfaite. Les Séphirot sont attachées continuellement à la source éternelle alors que le mal n'a pas sa racine dans l'infini, il est nouveau, il est créé, il naît des imperfections et des lacunes.à priori, nous remarquons que le mal a deux dispositions . Le manque de la perfection engendrant le mal. Comme par exemple, dans la H'okhma, il manque une partie pour atteindre le Kéter et c'est dans ce manque que se trouve la mesure du mal. Et ainsi dans la Bina et toutes les Séphirot. La partie qui manque dans chaque Séphira est un engendrement du mal. 
Mais il y a plus que cela car on compare l''arbre du mal à l'arbre de la sainteté. On peut mettre en face d'Israël et les anges de service, les nations du monde et les anges destructeurs car nous voyons que de la même manière qu'il y a 10 Séphirot de la Kédoucha, il y a aussi 10 Séphirot de la Klippa. Si nous disons que les 10 Séphirot de la Kédoucha sont la volonté de D-ieu, quelles sont ces 10 Séphirot de la Klippa?
Dans la Kédoucha, il n'y a pas besoin d'innover une racine car elle est une expansion de la divinité. Mais pour l'autre côté, il faut lui faire une racine qu'elle n'a pas au départ. Toutes les Séphirot de la Klippa en vérité sont les lacunes et les manques qu'il y a dans les Séphirot de la Kédoucha. 
En vérité, il y a une racine qui commence avec le Eïn Sof et qui se propage jusqu'à la Malkhout de Assya et de là-bas, commence une nouvelle racine qui va engendrer l'autre côté et tout son épanchement. Le parallèle que l'on fait entre les Séphirot de Kédoucha et les Séphirot de l'impureté ne sont pas au même niveau. Il y a tout d'abord un épanchement de la Kédoucha par les Séphirot, les anges de service et Israël et ce n'est qu'à la fin que commence la lignée de l'autre côté. Notre fin est leur début. On les compare uniquement parce qu'ils se ressemblent dans leur structure. 
Ainsi nous voyons que Ishmaël veut se comparer à Israël. La servante voulant prendre la place de la maîtresse. C'est en fait la Klippa qui veut imiter et être au même niveau. Lorsque l'on parle des lacunes dans les Séphirot, on parle de ce qui leur manque pour atteindre l'infini. Ces émanations sont soumises au Tsimtsoum, à la restriction, à la gradation et donc à l''imperfection sauf le Kéter qui est appelé le Eïn Sof. Donc on ne peut mettre en parallèle les Séphirot avec leurs lacunes qui elles, donnent naissance au mal. Le mal ne se révèle que par l'absence du bien. Il n'y aurait pas de mal s'il n'y avait pas cette absence dans le bien. Pour cela, il faut toujours revenir vers la proximité du Eïn Sof. Et par cela, le mal ne peut apparaître. Mais lorsque l'on se sépare de cette proximité, alors le début du mal apparaît car les manques vont apparaître. Le mal n'est que dans l'incomplet, dans l'imperfection. Pour cela, il ne faut jamais laisser l'imperfection nous envahir, de suite il faut la rejeter et revenir à la perfection de la proximité divine dans notre esprit au moins. 
L'origine du mal est dans la perfection des flux divins eux-mêmes. Et puisque tout va vers la perfection, le mal est appelé à disparaître. Le Mal est né pour disparaître dit le Ramh'al. Pour cela, il ne faut pas avoir peur de lui. Il n'est pas né pour rester, ce qui reste, c'est le bien. Pour cela, il faut s'attacher au bien, à la Torah, à l'infini. 
Les lacunes sont la racine du mal, celui procède d'une abstraction, d'un manque. Alors que le bien est une continuité, une ramification du Eïn Sof. Le bien ne procède que de l'infini. La Kédoucha est une expansion de la racine de l'ancien alors que l'expansion de l'autre côté, du mal, n'est que l'expansion de quelque chose qui est nouveau. Israël étant le premier né c'est-à-dire une suite de l'ancien qui précède toujours le mal. Il y a d'abord une émanation et de cette émanation, se révèle une lacune et de cette lacune va sortir le mal. 
Le cumulus de ces manques va créer le mal.
La lacune devenant la racine de l'autre côté. Comment de l'absence peut-il subvenir quelque chose? 
La fin de la Atsilout qui est le Kodesh Kodashim qui s'appelle le trône de la Bryia et parallèle à ce trône de la Bryia, commence l'autre côté. Car Bryia veut dire déjà séparation. L'autre côté ne peut monter que jusqu'au niveau du départ de la création, pas plus haut. Car qui dit création, dit séparation de LUI.
Mais au niveau de la Atsilout, de la divinité elle-même, le mal n'a pas d'emprise car incréé. Même si les lacunes des Séphirot sont l'origine lointaine du mal. Dans toute l'expansion des Séphirot qui correspond à un plan, l'autre côté devient aussi un arbre, une expansion mais cette expansion des Séphirot provient de la racine première qu'est le Tsimtsoum.
 En d'autres termes, il ne faut pas voir le mal comme quelque chose qui est détaché de D-ieu, de sa volonté et qui échapperait à la divinité. Le Ramh'al ramène le mal à sa racine qui provient elle-même de la Kédoucha car en vérité ''il n'y a rien d'autre que lui''. Pour cela, si nous savons ramener le mal au bien, alors la réparation peut être atteinte. La rigueur qui est dans les Séphirot est à l'origine du Mal selon les lacunes qui se sont révélées dans le Tsimtsoum. Ce qui manque à la perfection lorsque les Séphirot sont assemblées ensemble transforme ce manque en cette force qui engendre le Mal. 
Cette force sort malgré tout à partir de sa volonté infinie. 
Dans les Séphirot, nous devons distinguer la réalité qui est de l'ordre de l'ancien qui est le bien et ce qui se renouvelle c'est-a-dire la racine du Mal qui en fait est toute la création. Il faut voir tout cela comme une expansion et non pas comme deux réalités mais comme une seule réalité.
 Le Ramh'al ramène ici le mal à une idée très haute dans la divinité. Ce Mal ontologique étant rattaché à l'infini lui-même.Ce n'est qu'après la fin de l'expansion que l'autre côté sort et alors elle devient parallèle aux différents degrés des Séphirot. À ce moment, l'autre côté avec ses différents échelons en bas, est comparé au monde des Séphirot. Et à ce moment, nous disons ''ceci en parallèle à ceci, D-ieu a fait''. Mais de toutes les façons, ce parallèle ne vient qu'à la fin de la Kédoucha. Le début du Mal étant la fin de la Kédoucha. Et c'est l'explication du verset qui dit '' et D-ieu a disposé la différence entre la lumière et les ténèbres''. Le bien a une racine dans D-ieu lui-même, dans l'éternité mais la racine du mal est dans la nouveauté de la création et c'est la volonté divine qu'il en soit ainsi. Et donc le mal n'a pas une existence autonome uniquement par la force de sa volonté. Et lorsque D-ieu ne veut pas de ce mal, il ne peut se réaliser. Donc, à la fin lorsqu'il ne le désirera plus, la mort disparaîtra.Les Séphirot sont l'expansion du bien selon le besoin des êtres pour leur octroyer le bien selon leur nature et leur statut afin de leur donner la subsistance et ce qu'ils ont besoin pour le service et pour la réparation du monde. Et tous les dérivés des Séphirot que sont les créatures qui sont toutes les mesures de la volonté suprême, procèdent d'un niveau des Séphirot. L'absence dans les Séphirot, l'absence de Kédoucha, l'absence de la perfection des Séphirot est là aussi pour la réparation. 
Cela veut dire que tout procède des Séphirot et que tout va vers un but ultime qui est le bien de tous.Tout ce que nous parlons à partir des Séphirot, du début jusqu'à la fin, est que toutes les créatures sont rattachées à un même plan. Cependant l'esprit du Mal qui est la synthèse de toutes ces lacunes que l'on appelle l'autre côté, est une réalité qui n'est là que pour détruire et détériorer. C'est une créature qui n'est pas de l'ordre des Séphirot même si elle contient tout le plan des Séphirot. Elle a ce parallèle mais elle n'est pas du même calibre, du même ordre.
 Elle est comme une créature en bas avec le même plan que les Séphirot en haut. Elle est aussi structurée avec ''Hokhma-Bina-H'essed-Guévoura-Tiphéret-Netsah'-Hod-Yessod'' mais tout est en bas.Les Séphirot  sont les mesures de la volonté suprême qui sont de l'ordre de la divinité. Alors que l'autre côté est une réalité créée, une créature que la volonté suprême a sortie comme D-ieu a créé les autres créatures ex-nihilo. 
Le but du Mal est de vouloir cacher le bien. Le mal n'existe pas car il n'est que l'idée de la destruction du bien. C'est l'existence de la détérioration, d'une chose et de son contraire. Pour cela, il est appelé ''l'autre côté'' car il agit dans le sens du contraire du bien. Elle remplie un rôle inverse, contraire au bien. Donc on voit que la création a été créée apparemment dans le sens de deux intentions, une de donner l'existence et l'autre intention de détériorer ce que D-ieu lui-même a créé.
 Par cela, ils sont appelés ''deux côtés''. Mais ces deux plans ne sont pas au même niveau. Au début il n'y a que le plan de la réalité du bien mais au niveau de la Klippa, va apparaître un nouveau plan de la réalité.Toute la notion du Kav, du rayon dans le Réchimou, dans l'empreinte qui est là pour le diriger est uniquement pour atteindre la révélation de l'unité. Car le Réchimou est l'endroit des lacunes. Ce sont les Séphirot selon leurs lacunes. 

Donc en conclusion, il y a d'abord le bien puis l'unification. Ce sont les deux buts de la création. Tout le sujet de l'autre côté et du mal est là uniquement pour permettre la révélation de l'unité divine. Il y a trois degrés dans le bien: le bien est ancien (il est au niveau du Eïn Sof, c'est une expansion du sans-fin) et le mal est nouveau, il n'est qu'une création. Et donc nécessairement le bien doit triompher car celui-ci est attaché à D-ieu.
Le vrai plus qu'il y a dans le bien est le Kéter. Le Mal est un roi sans couronne. Et uniquement par le bien, on ne peut arriver qu'à l'unification. Le mal n'est là que pour faire connaître l'unité divine car en fait même le Mal vient du bien. Il provient de l'absence du bien donc nécessairement, il n'y a qu'un seul domaine, qu'un seul pouvoir, qu'une seule autorité.
Et donc même en donnant une place au mal, à la fin la réparation va ramener le tout à cette unité. D-ieu fera tout de lui-mêmet. ET si dep le uisdébut, il est programmé que le monde ne peut s'en sortir sans lui, alors que depuis le début, il fasse la réparation de lui-même? Pourquoi créer le Mal? Quel est son but? 
Le Mal ne partira que par l'expérience de l'homme. Ce rôle que joue l'homme est au niveau du bien que D-ieu veut propager sur ses créatures mais au niveau de l'unification il n'a aucun rôle à jouer à priori. L'action de l'homme n'apporte rien à la révélation de l'unité divine. En vérité le travail de l'homme à ce niveau est de retirer de son esprit qu'il y a deux autorités. 
C'est D-ieu uniquement qui crée le bien et le mal. Pour cela, a été disposé au départ le plan des Séphirot qui sont des mesures, ce n'est plus la domination de l'unité. Ce sont des actes limités et pour cette raison, elles sont avec des lacunes. Cette lacune qui peut se résorber en un instant, doit se faire maintenant en six mille, par gradation et expérimentation. Toutes les différentes forces qu'il y a dans le monde ne sont qu'au niveau du potentiel dans les Séphirot et non en tant que forces dominatrices et donc l'autre côté n'est pas un pouvoir, c'est une force mais pas un pouvoir.
 C'est une force à priori indestructible mais qui à la fin va révéler en fait qu'il n'y a rien d'autre que la volonté divine. On verra alors qu'il n'y a pas de place à l'autre côté. Il a une place tout le temps que tu veux juger les choses , tout le temps que tu veux le combattre. Et seul l'unité divine peut combattre cette force. Car en lui, le mal a tout sauf le Kéter, la couronne, l'unification divine. Et donc seule la force unificatrice peut le combattre. Pour que le Mal soit une autorité, il faut qu'il ai une domination, une puissance. Mais en fait il n'est qu'un esclave assujetti qui ne révèle que ce qu'on lui donne à révéler. Il n'a pas un pouvoir propre. Son rôle dans le plan divin est prépondérant et lorsque nous comprendrons son rôle, il n'y aura pas lieu de se poser la question ''est-ce qu'il est nécessaire ou non?'' car il n'est pas mauvais en réalité. Ce n'est que parce que nous ne connaissons pas son rôle universel que nous pouvons dire qu'il faut l'éradiquer. En comprenant la véritable nature du mal, nous pouvons comprendre qu'il fait parti du véritable plan divin.

Rav Mordékhaï Chriqui 
Retranscription Rav Michael Smadja

Publié par Blog Rabbi Moche Haim Luzzato 
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