dimanche 25 octobre 2020

Les Portes de la Sagesse Porte 51/138

 

Les 138 Portes de la Sagesse - Porte 51


Chapitre 5: Portique 51 " Le Monde des néquoudim - La brisure des vases

La racine des créatures n'est que dans les sept Séphirot inférieures qui sont représentées

par les sept jours de la création du monde. Il y a aussi les trois Séphirot supérieures

''Kéter-H'okhma-Bina'' pour diriger et réparer les sept Séphirot inférieures et sur elles, il

n'est pas approprié la notion de détérioration. Ce sont les arrières de ces trois Séphirot

supérieures qui sont pour les besoins des Séphirot inférieures. Ce sont comme des tuyaux

qui épanchent l'énergie des trois premières Séphirot vers les sept Séphirot inférieures.

Et mêmes ces arrières, les ''jambes'' le NéHi ( Netsah Hod) de KéHaBaD ont été

endommagées. C'est le lien entre les trois premières et les sept inférieures qui a été

endommagé. Et si NéHi de HaBaD étaient arrangées alors les sept inférieures seraient de

même arrangées car NéHi étant endommagées empêchent l'énergie divine de s'épancher

dans le monde correctement et qui ont entraîné la brisure des vases qui n'est qu'au

niveau des sept inférieures. Il y a donc une partie des trois premières Séphirot qui sont

reliées aux sept inférieures et c'est ce qui a été endommagé.


Explication: la racine des créatures n'est que dans les sept Séphirot inférieures. Pour cela,

elles sont appelées chez les Mékoubalim: ''les sept Séphirot de la construction'' comme le

verset le dit ''le monde a été construit par le H'essed'' qui est la première des Séphirot de

la construction. Elles représentent les sept jours de la création et c'est une preuve claire

car tout a été créé dans les sept premiers jours. Chaque jour révélant la Séphira qui

prédomine. Et les trois Séphirot supérieures ne sont que des couronnes au-dessus de

celles-ci.


Le Ari Zal

les définit comme des Moh'in, des grands cerveaux, l'intériorité de toute chose, la

Néchama. Ils ne sont que des parures mais le corps même des choses sont les Sept

Séphirot inférieures. Ces couronnes ne sont que des perfections de la nature donc les trois

Séphirot ne sont pas la racine de ce monde mais le moyen de le rendre parfait. Les sept

inférieures sont le principe de l'existence mais leur degré de perfection doit changer et

ceci va changer par l'intervention de l'homme. Il y a donc deux racines principales: les

sept inférieures qui ne changent pas et les trois supérieures qui changent. L'existence de

la nature invariable est représentée par ''ZAT'' (sept inférieures). Du H'essed va sortir

invariablement l'eau, de la Guévoura, le feu, du Yessod, il sortira toujours l'engendrement.

Du H'essed sort la sagesse, de la Guévoura sort la richesse, de Tiphéret, la vie. L'eau

sortira toujours du H'essed, mais cela peut être de l'eau douce ou de l'eau salée. Il peut y

avoir la richesse associée à l'amertume. En fait ce sont les moh'in qui vont transformer

cette énergie. Si les trois premières épanchent peu, alors les sept inférieures recevront

très peu d'énergie. Il se trouve donc que les sept inférieures sont la racine de la création

et les trois premières, les couronnes. En fait les trois premières ont pour but de diriger les

sept inférieures. Même dans H'aBaD, il y a les trois axes ''HéDéR'' ''la droite, la gauche et

le centre afin de pouvoir donner une influence au côté qu'il y a besoin de réveiller. Et

lorsque les Moh'in se séparent alors, apparaissent les détériorations dans les sept

inférieures. C'est le temps de la gestation où il n'y a pas beaucoup de rayonnement.

Dans la Klipa de chaque Séphira, il n'y a pas de Moh'in et donc pas de Torah. Yshmaël est

une part de la Klippa du H'essed, il a beaucoup de bonté en lui mais sans Moh'in, donc

cela est voué à l'impureté de l'ego, il peut alors sortir le mal de cette Séphira de H'essed,

le H'essed pouvant engendrer la cruauté. Éssav est la Klippa de la Guévoura. Israël étant

la réparation de ces deux Séphirot, tiphéret.

Par ces arrières des Moh'in, se passe l'épanchement divin et de même les détériorations

de ''ZAT'', ''les sept inférieures'' vont aussi toucher ces arrières que sont NéHi des trois

premières Séphirot. Et par cela, l'énergie bénéfique de HaBaD, va s'épancher soit en

faible intensité soit pas du tout. Mais si elle s'épanche avec une forte intensité dans ZAT,

alors même les plus éloignées des créatures peuvent recevoir. Nous comprenons donc

que la réparation de ZAT dépend de ''GAR'' ''les trois premières''. Il y a donc dans GAR,

quelque chose qui pourra réparer ZAT et cette chose est le NéHi, les arrières de HaBaD.

Les Moh'in de l'homme sont sa volonté. S'ils étaient parfaits, il n'y aurait aucune maladie

car le corps serait complètement réparé. Tout commence dans la tête de l'homme, les

soucis, les souffrances...la Torah, la foi sont la révélation de l'influence des Moh'in. Toutes

les influences ne viennent que des Moh'in, qu'elles soient bénéfiques ou négatives. Ce

n'est pas les médicaments qui vont réellement guérir un homme mais le degré de

développement des Moh'in. Toute réparation est en nous, dans les Moh'in. Tout le

problème est dans les NéHi de ces Moh'in qui ont eux-aussi été endommagées, cela sera

une chute des Kélim et non une brisure alors que pour ZAT, on parlera de brisure. C'est le

principe de la Malkhout, du ''DALETH'' des Téphilin. Et non seulement le NéHi de HaBaD a

été endommagé mais aussi le NéHi du Kéter. Car le NéHi de NéHi de Kéter va influer sur

ABBA et IMA et si celui-ci était réparé, alors ABBA et IMA seraient aussi réparés et donc

automatiquement ZAT aussi. Seule l'énergie vitale est épanchée et arrive jusqu'aux sept

dernières Séphirot, le minimum des minimum et c'est cela l'exil parmi les nations. C'est

le principe des petits cerveaux, ''Moh'in dékatnout'' où ABBA et IMA ne distribuent que

très peu.





Rav Mordékhaï Chriqui 
Retranscription Rav Michael Smadja
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dimanche 18 octobre 2020

Les portes de la sagesse Porte 50/138

Les 138 Portes de la Sagesse - Porte 50


Chapitre 5: Portique 50 " Le Monde des néquoudim - La brisure des vases

''Il n'y a rien de créé en vain et donc lorsque la lumière s'introduit dans le Kéli au départ pour en ressortir, cela a été pour réaliser la conduite de ce monde qui se fait par gradation avec ces destructions et ses réparations c'est-à-dire la conduite de la récompense et de la punition selon la pensée suprême.''

Le Ramh'al veut expliquer maintenant un détail dans la brisure qui est l'introduction et la sortie de cette lumière dans le Kéli. L'intention divine est de laisser le Kéli sans Or. Quel est le but que le Or s'introduise dans le Kéli?

Explication:'' il n'y a rien de créé en vain'' car tout ceci sont les mesures de sa pensée supérieure, les Séphirot. ''et donc lorsque la lumière s'introduit dans le Kéli pour en ressortir'' à priori cela voudrait dire que l'introduction du Kav dans le Kéli va donner la possibilité à la gradation de se faire car cela va donner place aux Partsoufim. En fait le Or entre dans le Kéli mais ne s'unit pas à lui. Et par cette simple entrée, le Or a laissé une trace. Il ne peut s'unir car l'obscurité du Kéli l'en empêche. Mais par son entrée, il laisse à l'intérieur du Kéli, 288 étincelles de lumière afin que le Kéli puisse perdurer après sa destruction.

 Grâce au Kav, le Kéli peut avoir une certaine autonomie afin de pouvoir extraire le mal du Kéli et revenir par ceci à l'unité divine en unissant le Or au Kéli. Le Or en s'introduisant donne la possibilité au mal de dominer mais pour cela, il ne faut pas qu'il s'unisse à lui. Ce n'est qu'à la fin lorsque la réparation du Kéli se fait que le Or reviendra dans le Kéli pour s'unir éternellement. Mais pour l'instant, l'âme réside dans le corps comme un étranger dans la terre.

Pour le Ramh'al dans Adir Bamarom, cette entrée dans le Kéli entraîne une certaine luminosité à ce Kéli qui est voué à tomber à ce moment qui est le principe des 288 étincelles qui vont permettre au Kéli de perdurer ainsi.

Cette entrée de la lumière dans le Kéli est la racine aussi de la conduite de la récompense et de la punition. C'est la racine d'avant le Tikoun. L'entrée du Or dans le Kéli donne la possibilité au Tikoun, à la réparation de se faire et sa sortie donne la possibilité à la détérioration de se réaliser.

C'est lorsque le Or s'en va, qu'apparaît la brisure. Et tout le temps que la lumière est dans le Kéli, il ne peut y avoir de brisure. Dieu nous dévoile donc comment se fait l'ordre de la réparation et de la destruction.



Rav Mordékhaï Chriqui 
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dimanche 11 octobre 2020

Les Portes de la Sagesse - Porte 49.2

 


Les 138 Portes de la Sagesse - Porte 49.2


Chapitre 5: Portique 49.2 " Le Monde des néquoudim - La brisure des vases


Nous avons dit que la racine du mal n'est pas une détérioration mais rentre dans

le processus de la complètude de la création qui est la révélation de son unité. Et

dans cette optique de la révélation divine, le mal doit être perçu comme à priori.

Seulement, tout le temps que le mal agit, il développe des accusateurs.

Le mal étant lui-même un révélateur qui va témoigner de la perception de

l'homme.

Est-il dans le niveau de récompense et punition ou bien dans le niveau de l'unité?

Cela va dépendre comment il va percevoir ces événements qui vont venir à lui.

Il faut la chute de Parrho pour révéler Moshé. C'est l'accusateur qui devient le

défenseur. Et plus le mal est grand plus la révélation de l'unité est grande qui est

elle-même le plaisir des âmes. Ce n'est que par la foi que nous pourrons percevoir

l'unité divine dans la dissimulation, la dualité et le mal qui en découle. Notre but

est de percevoir chacun de nos gestes comme une Mitsva afin de couper la

perception duelle que nous envoie le penchant.

Le mystère de l'unité commence par la réparation du corps. Du principe même que Dieu a mis dans la création

d'enlever le Or du Kéli afin que celui-ci puisse avoir l'impression d'avoir une

autonomie et de pouvoir dominer, de cette dissimulation va naître une force de

retour à l'unité en annulant cette même force autonome du corps. Et donc cela ne

s'appelle pas une détérioration mais une énergie qui va donner la force à l'homme

de retourner au divin. Le mal au départ n'est que la révélation d'un manque,

d'une dissimulation. Dieu ne veut pas le bien mais le mal se transformant en bien. La

perfection agit en réparant le manque et uniquement ainsi, donc le mal est à priori.

C'est Parrho qui a construit Moshé. Éssav est plus grand que Yaacov. Le mal n'est

pas le mal mais une force, une énergie qui a la force de révéler l'unité divine en

inversant cette attirance vers le mal et en la dirigeant vers le bien.


La véritable perfection est le retour à l'unité c'est-à-dire la fin de la perception du

bien et du mal, d'une chose par son opposé, c'est cela le retour du mal au bien et

c'est pour cela qu'il y a eu la brisure des vases. Créer cette sensation de dualité

afin de revenir à la véritable unité. C'est la faute qui va donner à priori la

possibilité à la complétude de l'unité divine. La destruction du temple est un

besoin pour retourner à l'unité, annuler le service dans le temple est un chaînon

obligatoire dans la construction de la révélation divine dans la création. Le premier temple est la construction de la H'okhma, le deuxième temple est la construction de la Bina mais le troisième temple est dans le principe du Kéter, de l'éternité. Il est impossible d'arriver au Kéter sans passer par la construction de Bina et de H'okhma. Et tout cet enchaînement de construction et de destruction est un besoin dans la gradation afin que la création puisse percevoir et comprendre la perfection de l'unité. La destruction va être la chose qui va permettre de percevoir la perfection.

Cette volonté de dissimulation de l'unité est le mal lui-même qui va entraîner deux

choses:

1/ le fait de choisir le bien va révéler le salaire et le fait de choisir le mal, la

punition qui vont de toute façon arriver à la fin des temps à l'unité de la perfection

divine par l'intermédiaire des souffrances. Mais cela ne veut pas dire qu'il y a une

réparation du mal car dans cette optique, le mal reste négatif.

2/ en vérité ce mal n'est pas voué à la destruction mais à une transformation

comme il est dit ''tout ce que Dieu a créé est pour sa gloire''. Et donc il est

inéluctable qu'il y a une réparation au mal lui-même. Il y a deux perceptions du

mal. Une perception anthropocentrique et une perception théocentrique.


Soit l'homme est le centre de l'univers ou soit Dieu est le centre de l'univers et

par cela le mal sera vu de façon différente. Selon l'homme, le travail sur le mal

va lui donner des mérites, le libre-arbitre, le service, la réparation de lui-même.

Mais dans l'optique divin, quel va être l'aboutissement de ses actes?

Ce sont les deux chemins de l'arbre de vie, théocentrique et de l'arbre de la

connaissance, anthropocentrique, égocentrique, le masculin et le féminin. Toute

cette notion de différenciation est liée au temps qui est la racine de la gradation.

Et donc cette gradation peut se percevoir de deux manières soit par la perception

du bien et du mal deux actions différentes qu'il faut différencier le plus possible

ou bien ces deux opposés étant la matérialisation d'une unique énergie avec en

elle, un plus et un négatif qu'il faut à tout prix remettre au niveau neutre.

Le mal n'est que la gradation, la possibilité de séparer l'unité en deux

pôles. Cette perception des deux pôles n'est dû qu'à la perception du temps mais

si nous pouvions percevoir la fin où il n'y a aucune différence entre le début

et la fin, ''je suis le premier et je suis le dernier'', nous aurions une perception

de la réalité vraie où la gradation n'existe plus, où le temps n'existe plus. Et donc

le mal n'est qu'une notion qui ne se perçoit qu'au milieu du chemin entre le début

et la fin. Et donc en réalité, même au milieu le mal n'est que bien. Ce n'est qu'un

problème de perception de l'événement.

Est-ce que je suis le centre de la création ou bien Dieu est le centre

de la création? C'est la brisure des vases qui a entraîné la gradation et non le

Tsimtsoum.

Le mal révèle les niveaux l'un en-dessous de l'autre?

Ce passage de la

dissimulation d'une Séphira à une autre Séphira est la gradation où l'une se tient

en-dessous de la deuxième.

Comment Kéter se distingue de la H'okhma ou de la Bina?

En faisant passer le mal vers la H'okhma qui est la Séphira la plus proche

de lui. Et donc toute la notion du mal n'est mue que par l'action de la gradation

c'est-à-dire par le temps. Plus une personne est lente dans sa pensée, dans sa

parole dans son action, plus le temps prend effet sur lui et plus le mal duel se

matérialise.


Après que nous avons vu que tout le mal est à priori dans la création afin

d'atteindre le Tikoun parfait de l'unité divine, nous comprenons donc que le mal

n'est mal qu'au début car à la fin, il va se transformer en bien. Dans les Séphirot

même de BEN, il y a un degré qui a pour fonction d'empêcher l'épanchement de la

lumière et de la séparer de ce niveau. En lui-même c'est bien, c'est comme la

terre où sa fonction est de séparer, de distinguer. Ce niveau est la NOUKVA qui est

de séparer les différentes parties de la semence pour les construire. Au départ, de

manière spécifique, c'est une détérioration car il y a une perte de lumière mais

par la suite cette détérioration devient une réparation grâce à sa transformation.

Et cette perfection va rejeter la détérioration dans la Séphira inférieure jusqu'à

arriver à la dernière Séphira qui est la Malkhout de la Assya. Cette détérioration va

s'appeler à ce niveau S.A, l'autre côté. Ces Séphirot qui vont être épurées du mal

vont devenir des lois dans la conduite de la Atsilout. Et ce n'est que B-Y-A qui n'a

pas été réparé et qui a besoin de Tikoun et en particulier le monde de Assya.

Mais Bérya et Yétsira ont aussi besoin d'une réparation. Il leur manque cette unité

avec Dieu et sont eux-aussi dans une certaine autonomie. Cette réparation se fait

par la Téphila: rattacher B-Y-A à Atsilout.

Comment B-Y-A va t-il devenir A-B-Y-A? Maintenant les enveloppes sont au nombre

de trois et la lumière de Atsilout s'est cachée et donc les trois mondes ressentent

une autonomie et c'est cela la détérioration. Il faut purifier ces trois mondes de

cette impureté qu'est cette autonomie afin que la lumière cachée de Atsilout

puisse se révéler et ramener ces trois mondes à son niveau et redevenir des

enveloppes de Atsilout. Et par cela les trois mondes redeviennent quatre petit à

petit. La partie qui ne sort plus de mal s'élève et devient UN avec la partie

supérieure, Assya devenant Yétsira qui devient Bérya qui devient Atsilout. Il ne

reste qu'une partie de la Malkhout de la Assya avec le mal. Et c'est elle qui est

appelée Assya car le reste de Assya est déjà réparé. À la fin des temps, cette

Malkhout de Assya va transformer toute la Assya en Malkhout de Assya. Il n'y aura

plus de différence entre la Malkhout et la Assya elle-même.

Car toute la différence entre Assya et Malkhout de Assya c'est le mal. Et à

la fin le mal sera transformé et donc la Malkhout et la Assya ne feront qu'un.

Donc pour le Ramh'al, la brisure est le commencement du processus de la

réparation du mal. Car par la brisure apparaît le mal afin de le transformer.

Il faut arriver à réunir B-Y-A à Atsilout par le mérite de Malkhout de Assya.

C'est elle qui est à l'origine de l'unification car ce n'est uniquement la Malkhout

de Assya qui fait sortir le mal. Et lorsque ce mal à la fin des temps va revenir au

bien, alors la Malkhout de Assya et Assya redeviendra une seule chose.

Il y a deux niveaux au mal:

1/ l'existence du mal réellement qui agit

2/ un mal en sommeil et c'est ce niveau qui est appelé le ''retour du mal au bien''

qui est la révélation de l'unité.

Le mal existe toujours mais il y a une force qui la domine et l'empêche d'agir.

Et c'est cette conscience de l'unité qui va l'empêcher de se matérialiser.

Ce mal est une notion de séparation où le bien, la conscience de l'unité

domine. Si la Atsilout se sépare de B-Y-A, alors la dissimulation se renforce,

l'autonomie de ces mondes se renforce, la dualité est à son paroxysme.

Mais s'ils sont un épanchement de Atsilout, alors il se trouve que l'unité se

renforce pour dominer et cette action ne peut se faire qu'au niveau

de la Malkhout de Assya car ce n'est qu'à ce niveau que domine encore le mal.





Rav Mordékhaï Chriqui 
Retranscription Rav Michael Smadja
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