jeudi 10 mars 2022

Recueil de cours sur la Paracha "Vayikra" selon le sens secret

 

Recueil de cours sur la Paracha "Vayikra" selon le sens secret

SOMMAIRE 

1 VAYIKRA: LA SIGNIFICATION MÉTAPHYSIQUE DU QORBAN

2 VAYIKRA - QORBAN : le sacrifice de l'animalité et l'adhésion à la divinité 

3 KAWANA DU SHEMA’

4 LA FONCTION UNIFICATRICE DES NATIONS PAR LE TEMPLE DE JÉRUSALEM 

5 LA MÉTHODE POUR ACCEDER A LA CONNAISSANCE DE LA DIVINITÉ C’EST LA PROPHÉTIE. 



1 VAYIKRA: LA SIGNIFICATION METAPHYSIQUE DU QORBAN


Le livre de "Vayikra" s'articule essentiellement autour du travail[1] dans le Temple ' Michkan', que l'on appelle improprement en français "sacrifices", et qui connotent une idée très négative de massacre d'animaux avec des bains de sang. En hébreu le terme est tout différent: qorban, qui signifie littéralement celui qu'on a approché. Le mot vient de la racine qarev, qui veut dire proche. Il s'agit de se rapprocher de D.ieu, et ce en amenant un animal ou des produits de la terre au Temple de Jérusalem, et de le "sacrifier" sur l'autel, selon un rite décrit avec une grande précision dans le livre de Vayikra. Le qorban s'inscrit dans un plan beaucoup plus large qui est celui du Temple, chargé de dispenser le flux divin au monde entier. En effet, le Temple est le point de jonction entre les mondes supérieurs et le monde terrestre. C'est à partir du Temple et du travail des prêtres qui s'y pratique que va s'opérer le passage du spirituel au matériel. Chaque élément du Temple va ainsi avoir un rôle quasi-cosmique, puisque c'est à partir de lui que l'abondance divine pourra se déverser dans le monde. Ainsi, les pains de proposition déposés sur la table du sanctuaire seront les vecteurs de l'abondance alimentaire dans le monde, et empêcheront toute famine. L'encens, travail hautement spirituel, assurera la paix dans le monde, valeur également très élevée. 


Nous apprenons le rôle du Temple grâce à l'analogie entre celui-ci et le corps de l'homme[2]. Le Ramhal, dans Michkéné Elion (Les Temples suprêmes), décrit le parallèle entre les différentes parties du Temple et la structure humaine. Ainsi, le Saint des Saints (Kodech Hakodachim) représente le cerveau humain, chaque Table symbolisant un hémisphère cérébral, le crâne correspondant à l'Arche. Puis le Candélabre (la Ménora) parallèle les yeux; l'encens (la Kétoret) représente le nez; les Pains de Proposition sur la Table sont à rapprocher de la bouche. Sortant de l'espace du Saint où se trouvent tous ces ustensiles, nous arrivons au "Oulam" où se trouve l'autel. Si le Saint représente le visage, le Oulam est à mettre en parallèle avec le buste de l'homme. L'autel serait, dans cette optique, le système digestif, qui consomme les aliments venus de l'extérieur (ici les animaux-qorban), et fait ainsi le triage entre la partie des aliments à absorber et le reste à évacuer. Dans le travail des qorbanot, on trouve le même phénomène de sélection. Le qorban est brûlé sur l'autel, et les cendres (le déchen) est nettoyé le matin par le prêtre de garde; c'est même le premier travail qu'on effectue dans le Temple: avant de commencer la sanctification et l'élévation du monde, il faut avoir éliminé tout ce qui pourrait entraver ce travail.[3]


Ce travail de sélection s'avère central dans le Temple. C'est par et pour les qorbanot que le Temple fonctionne[4]. Si la Torah y a consacré un livre entier (Vayikra), c'est que les qorbanot sont essentiels à qui veut répondre à l'appel (vayikra) lancé par D.ieu pour tenter de se rapprocher de Lui, pour tenter la grande expérience de la Dvékout. 


Car les qorbanot nous offrent la possibilité unique de trier en nous le bien et le mal, et ainsi de nous élever vers le Haut, vers le spirituel. En effet, dans un qorban, on doit brûler d'abord la graisse et le sang. Ces deux constituants, nous dit le Ramhal, correspondent aux désirs (la graisse) et à l'orgueil (le sang). Pour qu'un homme fasse véritablement tchouva, il faut d'abord qu'il se débarrasse de ses lacunes, en commençant par maîtriser ses désirs et éliminer son orgueil. En consommant le sang et la graisse du qorban sur l'autel, l'homme sacrifie symboliquement ses penchants négatifs. Ainsi il pourra se rapprocher de D.ieu.


On comprend mieux maintenant pourquoi les qorbanot revêtent une telle importance dans l'économie de la vie juive. Ils sont l'intermédiaire favorisant le contact entre D.ieu et Son peuple. Et lorsque ces qorbanot ne purent plus être pratiqués, après la destruction du Temple, les Sages les ont remplacés par la prière, qui est devenue le vecteur de communication entre nous et D.ieu, ainsi que le dit le prophète Osée: "Nous complèterons les sacrifices des taureaux par nos prières (14, 3).


Mais ce rapprochement entre D.ieu et nous va encore plus loin. Car par le travail des qorbanot, on ne fait rien de moins qu'atteindre le but que D.ieu avait assigné au monde en le créant: rassembler tous les éléments disparates de la création et les faire remonter vers leur origine divine. Dans le langage de la Cabale: réunion des éléments séparés (nifradim) à la Source (Chorech) pour atteindre l'adhésion (dvékout) à D.ieu[5]. Le Ramhal décrit ce principe comme la perfection et le but ultime de tout homme: "Et lorsque tu approfondiras le sujet, tu verras que la véritable perfection est uniquement l'adhésion à D.ieu" (Mésilat Yécharim, La voie des Justes, chapitre 1). L'adhésion à D.ieu se fait en deux phases: 


L'âme de l'homme s'élève et s'unit dans un premier temps avec son origine, qui se trouve dans la Chekhina, la Présence Divine sur terre. Cette élévation est rendue possible justement par le travail des qorbanot, qui sanctifie le corps de l'homme en "sacrifiant" l'animal sur l'autel, et montre ainsi qu'il désire maîtriser toutes ses pulsions physiques et son orgueil, sources du mal au niveau individuel. Par le qorban, l'homme aura fait le tri entre le matériel et le spirituel et pourra ainsi se rapprocher de son origine divine.


Dans une seconde étape, ce processus, de particulier, devient collectif: tous les êtres créés ont réalisé ce processus de triage et d'élévation spirituelle, et alors ce qui était séparé peut s'unir à la Présence Divine. On atteint le stade de l'union des mondes, de l'unité retrouvée entre le Créateur et les créatures. Degré extrême de perfection, où l'unité et la souveraineté de D.ieu sont vécues par tous les êtres vivants


Ainsi, par le biais des qorbanot, l'homme peut en quelque sorte s'épurer de ses tendances animales, et s'unir, ou au moins se rapprocher, de son origine divine. Ce processus le place dans la position de l'homme "idéal", c'est-à-dire Adam avant la faute. Le qorban, qui était apporté pour expier d'une faute, permet une sorte de "revirginisation" du fauteur. En sacrifiant un animal au Temple, le fauteur montre qu'il a compris qu'il fallait dominer ses instincts animaux qui l'ont amené à fauter, et ainsi il peut aspirer à une haute expression de sa spiritualité, but de la création de l'homme. C'est la voie vers la perfection humaine, comme Adam séjournant dans le Jardin d'Eden avant la faute, où il existait une communication directe entre D.ieu et lui, et où le corps et l'âme étaient translucides, enveloppés de la lumière divine[6].


Le qorban n'est donc pas cette image fausse et dévoyée d'animaux sacrifiés pour un D.ieu affamé de sang, mais au contraire le vecteur d'une plus grande spiritualité, le moyen d'atteindre des sommets destinés à l'union des êtres créés avec leur Créateur, et ainsi d'amener sur terre une plus grande fraternité, car tous les hommes se retrouveront unis par l'image du divin inscrit en eux et qui s'exprimera en plein après le travail préliminaire des qorbanot. 


Rav Mordékhaï CHRIQUI 

[1] Nous préférons le terme de travail à celui , plus usité en français, de "service" qui traduit improprement ce que l'hébreu entend par "avoda". [2] Voir notre article sur Trouma. [3] Dans la même veine, les cabalistes recommandent une vidange intestinale le matin avant la prière, pour que le corps soit prêt à recevoir le maximum de sainteté (Voir Ari zal, Chaar Hakavanot, introduction) [4] Même si le Temple Lui-même, comme nous l'avons expliqué dans la paracha de Trouma, a une sainteté intrinsèque indépendante des qorbanot qu'on y pratique. [5] Voir Kitsour Hakavanot du Ramhal p 162. [6] Le corps de l'homme était alors enveloppé non d'une peau עור mais d'une couche de lumière אור .La dichotomie corps-esprit n'existait même pas, l'homme avant la faute baignant dans un contact constant et immédiat avec le divin.


2 VAYIKRA - QORBAN : LE SACRIFICE DE LʼANIMALITE ET LʼADHESION A LA DIVINITE 


« Et lorsque tu approfondiras le sujet, tu verras que la véritable perfection est uniquement l'adhésion à Dieu » (Mésilat Yécharim, La voie des Justes, chapitre 1). 


À propos des qorbanot (sacrifices), Maïmonide dans le Guide des égarés (livre III chapitre 32) écrit : « […] En effet, comme il est impossible de passer subitement d'une extrémité à l'autre, l'homme, selon sa nature, ne saurait quitter brusquement toutes ses habitudes. Lorsque Dieu envoya Moïse, notre maître, afin de faire de nous, par la connaissance de Dieu, "un royaume de prêtres et un peuple saint" (Ex. 19, 6) [comme il l'a déclaré en disant : "On t'a montré à connaître, etc." (Dt 4, 35), "tu sauras aujourd'hui et tu te rappelleras à ton cœur, etc." (Ib. 11, 13)], et afin de nous rendre dévoués à son culte, comme il dit : "et pour le servir de tout votre cœur" (Ex 23, 25), "c'est lui que vous servirez l'Eternel votre Dieu" (Ex 23, 25), "c'est lui que vous servirez" (Dt 13, 5) ; alors (dis-je) c'était une coutume répandue, familière au monde entier, - et nous-mêmes nous avions élevés dans ce culte universel – d'offrir diverses espèces d'animaux dans ces temples où l'on plaçait les idoles, d'adorer ces dernières et de brûler de l'encens devant d'elles. Des religieux et des ascètes étaient les seuls hommes qui se dévouaient au service de ces temples consacrés aux astres, comme nous l'avons exposé. En conséquence, la sagesse de Dieu, dont la prévoyance se manifeste dans toutes ses créatures, ne jugea pas convenable de nous ordonner le rejet de toutes ces espèces de cultes, leur abandon et leur suppression ; car cela aurait paru alors inadmissible à la nature humaine, qui affectionne toujours ce qui lui est habituel. Demander alors une pareille chose, c'eût été comme si un prophète dans ces temps-ci, en exhortant au culte de Dieu, venait nous dire : "Dieu vous défend de lui adresser des prières, de jeûner, et d'invoquer son secours dans le malheur ; mais votre culte sera une simple méditation, sans aucune pratique". » 


Il est indéniable pour le rationnel de penser autrement le sacrifice. Et pourtant la Torah est éternelle , et comme dit Nahmanide, Adam, Abel ont fait des sacrifices et il n'y avait pas de peuples ni de tradition à cette époque. Et à la fin des temps, nous prions que « les sacrifices soient rétablis». Il est vrai que tous les prophètes d'Israël ont déjà réprimandés le peuple et leurs sacrifices insignifiants. Cependant une question se pose aux rationalistes : « une loi (en occurrence ici , le sacrifice) peut-elle être une concession faite au peuple d'Israël à cause des dérapages des peuples idolâtres ?


Selon la kabbale, le Qorban (traduit généralement par « sacrifice ») signifie, le « rapprochement » de la créature à Dieu. Tel rapprochement entre Dieu et nous peut se traduire de plusieurs manières, selon la nature de l'homme et le temps; c'est là la signification du malboush, le vêtement, que peut porter la mitsva, ou l'ordre divin. Mais attention ! tout le monde ne peut faire des transpositions des ordres divins, selon l'époque et la nature humaine très variable. De là le veau d'or. Seul le prophète ou le possesseur de rouah haqodesh, le souffle saint, est capable d'extrapoler sans corrompre l'écriture.


Après la destruction du Temple les maitres ont dit : « fin de la prophétie, et hadash assour min haTorah, tout ce qui est nouveau sera interdit par la Torah ». Il fallait attendre le Zohar ou le Ari pour renouveler le sens de certains symboles, comme les douze pains des repas de shabbat qui rappellent les douze pains de préposition du Temple. Les haqafot de la Téva à Souccot en souvenir des haqafot de l'Autel, ou encore la consommation de la matsa afiqomen (T.B Pessahim) en souvenir de la consommation de l'agneau pascal etc. etc…


Aussi les prières remplacent les qorbanot, mais les méditations aussi sont un véritable substitut aux qorbanot. En effet par la qawanah des qorbanot, on ne fait rien de moins qu'atteindre le but que Dieu avait assigné au monde en le créant : rassembler tous les éléments disparates de la création et les faire remonter jusqu'à l'Unique Source. Dans le langage de la kabbale ramhalienne : l'Union des êtres séparés (nifradim) à la Source (Chorech) pour atteindre l'adhésion (dvékout) à Dieu. Le Ramhal décrit ce principe comme la perfection et le but ultime de tout homme: "Et lorsque tu approfondiras le sujet, tu verras que la véritable perfection est uniquement l'adhésion à Dieu" (Mésilat Yécharim, La voie des Justes, chapitre 1).


Rav Mordékhaï Chriqui L'ESSENCE DE LA TORAH II 



3 KAWANA DU SHEMA'


"Toute lʼintention de la prière est dʼunir Zĕʻîr Anpin (ha-Qadosh baroukh hou) et son Féminin (la Shékhinah) et de les accoupler. Quand le Temple était érigé, leurs cerveaux étaient permanents et ne s'éclipsaient pas, mais à présent, les cerveaux se sont séparés […] il n'y a pas d'Union, et le but de nos prières est de leur restituer leurs cerveaux. [...] Avant que le Petit visage et son Féminin soient accouplés lors de la ʽĂmîdâh, il faut quʼils aient leurs cerveaux. C'est ainsi dans le Hȇkhȃl, Palais, de lʼAmour [dans le monde de la création] ... se constituent les eaux féminines pour susciter l'accouplement supérieur du Père et de la Mère [qui sont constamment unis] se trouvant dans le Monde de lʼÉmanation, afin quʼils engendrent les mȏḥîn pour Zĕʻîr et son Féminin, et quʼensuite ils sʼaccouplent lors de la ʽĂmîdâh. En conséquence, le but de la récitation du Šĕmaʻ concerne lʼadhérence du Père et la Mère ainsi que la descente des cerveaux vers Zĕʻîr et son Féminin. […] En bref, le secret de la récitation du Šĕmaʻ consiste à unifier le Père et la Mère et à donner les cerveaux au Zĕʻîr et à son Féminin, et ces cerveaux descendent jusquʼau Palais de lʼAmour du monde de la création ; alors la Malkhȗt peut sʼélever dans le monde de lʼÉmanation et devenir une configuration (Visage) complète. […] Lʼintention de lʼunification du Šĕmaʻ est lʼaccouplement de Aba et ʼÎmȃ auquel succède, lors de Sîm Šâlôm (fin de la récitation de la ʽĂmîdâh) lʼunion des deux Visages inférieurs". SHELA', Sîddûr Šaʻar ha- šȃmayîm, op. cit., p. 170-171.


Rav Mordékhaï Chriqui Facebook 7 janvier 2015



4 LA FONCTION UNIFICATRICE DES NATIONS PAR LE TEMPLE DE JÉRUSALEM


Dans le Midrash Rabba (1,3) : Rabbi Josué fils de Lévi dit : « Si les nations du monde avaient conscience de lʼimportance, ainsi que le nécessité - pour elles - du Temple, ils auraient entouré le Temple de murailles pour le protéger. Car en réalité la nécessité dʼun Temple est plus importante pour elles que pour Israël ; ainsi que le Roi Salomon a tenu à proclamer lors de lʼinauguration : « Je t'implore aussi pour l'étranger qui ne fait pas partie de ton peuple Israël et qui viendrait de loin pour honorer ton nom. Car ils entendront parler de Ton grand nom, de Ta main puissante et de Ton bras étendu, et ils viendront prier dans cette maison; Toi, tu l'entendras du ciel, ton auguste résidence, et tu exauceras les vœux que t'adressera l'étranger, afin que tous les peuples du monde connaissent Ton nom, qu'ils Te révèrent comme ton peuple Israël, et qu'ils sachent qu'elle est sous l'invocation de ton nom, cette maison que j'ai bâtie » (Rois I, 8, 41) ». (Voir la suite du Midrash - en hébreu - cidessous) 


Oui le Nations gagneront avec le Temple de Jérusalem, car il leur apportera lʼéquilibre, lʼharmonie, la Sagesse suprême, et la paix. Bien quʼIsraël a dʼautres moyens pour connaitre et servir Dieu, cependant la dimension de "lʼunion des êtres créés avec lʼInfini", ne peut être atteinte que si les peuples sont en paix et sous le toit du Temple de Jérusalem. Temple qui relie le Candélabre (les sciences - Édom, lʼOccident), lʼAutel (le sacrifice - la prière - lʼIslam), lʼencens (émanation - traditions hindous etc.), et, lʼArche de la Torah (le Saint des saints - lʼInfini - Israël). Lʼunification des valeurs, dispersées à travers le globe, à lʼintérieur du Temple de Jérusalem, révèlera lʼUnité de Dieu Un et absolu. 


Rav Mordékhaï Chriqui © M.C. LʼEssence de la Torah II (corrigé 2020) 


מדרש רבה במדבר פרשה א פסקה ג : א"ר יהושע בן לוי: אלו היה או"ה יודעים מה היה המקדש יפה להם קסטריות היו מקיפים אותו כדי לשומרו. שהיה יפה להם יותר משל ישראל. שכן שלמה סדר תפלה (מלכים א ח, מא) : וגם אל הנכרי אשר לא מעמך ישראל הוא וכתיב (שם) ועשית ככל אשר יקרא אליך הנכרי. אבל כשהוא בא אצל ישראל מה כתיב (דה"ב ו) ונתת לאיש ככל דרכיו אשר תדע את לבבו, אם היה ראוי לו היה נותן לו ואם לאו לא היה נותן לו. ולא תאמר בית המקדש אלא אילולי ישראל לא היה מטר יורד ולא השמש זורחת שבזכותן הקב"ה מרויח בעולמו. ולעולם הבא או"ה רואין לישראל :היאך הקב"ה עמהם והן באין להידבק להם שנא' (זכריה ח) בימים ההמה אשר יחזיקו עשרה אנשים מכל לשונות הגוים 



5 LA METHODE POUR ACCEDER A LA CONNAISSANCE DE LA DIVINITE C’EST LA PROPHETIE. 


LA KABBALE (et avec le Ramhal en particulier) - qui est le prolongement de la prophétie - utilise une autre méthode de la LOGIQUE (non pas la cartésienne ou la talmudique = Ets hadaat) mais la méthode de la MATQALA - la BALANCE (selon le sifra disnéuta); Dans l'approche scientifique, on utilise le syllogisme et l'expérience. ll y a certes aussi une intuition dans la science, mais très aléatoire. Dans la kabbale il y aurait , grâce à la prière et les yihoudim (méditations) UNE VRAIE INTUITION - c'est l'esprit sacré. 


Rav Mordékhaï Chriqui Facebook 24 avril 2012

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire