Publie par la Source des sagesses
mercredi 27 juin 2018
Zohar Paracha Balak 5777
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Paracha-Balak-Bileam prophète des nations et mystere du messie
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Paracha-Balak
Paracha ''BALAK''
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mardi 26 juin 2018
Paracha- Houkat-
H'oukat 5778
''Se purifier de la mort''
Le Talmud explique qu'au moment où Avraham se ''confronte'' à Dieu à propos de la direction de la justice au moment de la destruction de Sédom, il se définit ainsi: ''je ne suis que poussière et cendre''. Par ce mérite de s'être défini ainsi, ses enfants ont reçu deux Mitsvot en rapport avec ces deux éléments naturels: la cendre de la vache rousse pour la purification de l'impureté de la mort et la poussière de la terre du temple pour éclaircir le doute qu'il y a sur la femme infidèle.
La nature de la poussière et de la cendre
Par son effacement devant Dieu, Avraham a gagné quelque chose d'exceptionnelle. Quelle est la dimension de la poussière et de la cendre? La poussière n'a jamais eu de forme et donc de passé mais elle a un futur car elle permet de donner une forme à autre chose. Alors que la cendre a en elle-même une dimension inverse, elle a un passé, elle avait une forme qui s'est détruite et donc son futur est sans forme. Avraham se définit donc ainsi: il n'a ni passé comme la poussière et ni futur comme la cendre.
La pureté selon le Ramh'al
Le Ramh'al explique dans la voie des justes ce qu'est la pureté: elle ne se situe pas au niveau de la propreté physique ou même au niveau des eaux lustrales du Mikvé où l'homme retourne à sa source dans l'origine première mais d'abord et avant tout la pureté de la pensée. Lorsque l'homme œuvre dans son travail journalier, dans son service divin, son action doit être complètement désintéressée, sans attendre aucun futur, aucune récompense. Il n'attend pas le paradis ou le jardin d'éden, toutes ses actions, toutes ses prières ne sont que pour révéler la gloire de Dieu dans ce monde, pour réparer sa façon de percevoir les choses de ce monde où l'ego est annulé devant la puissance divine. Son unique volonté est que l'unité de Dieu se répande et se révèle dans ce monde. Il fait alors partie d'une entité qui le dépasse. C'est ce que nous pouvons définir comme la mort, la mort de la perception individuelle et personnelle. La mort marque les limites de notre réalité physique.
Le cycle de la vie et de la mort
Avraham vient nous enseigner comment sortir de cette spirale infernale du cycle de la vie et de la mort. « je suis poussière et cendre». Ce n'est que par la volonté divine que nous avons une forme dans ce monde car dans son essence, l'homme est de l'ordre de l'informe. Et ce n'est que lorsque l'homme commence à s'intéresser à lui, à être attiré par le désir qu'il va alors s'habiller d'une forme physique qui n'est pas la forme réelle issue de la volonté divine. Cette réalité divine est ce programme de la réparation du monde et de la révélation de l'unité divine. L'homme dans ce programme n'est qu'un simple maillon parmi tant d'autres maillons d'une chaîne, n'est qu'un élément du programme divin au même titre que toutes les autres créatures où les limites n'existent pas et où donc la mort ne peut se révéler.
La purification de la mort est la purification des limites
C'est cela en fait la purification de la mort, c'est une purification de la limite où celle-ci n'est qu'un révélateur de la création afin d'avoir la possibilité de se replonger dans l'unité et de rejoindre le non-créé, le monde de l'infini. Pour arriver à cette état de grâce divine, il faut cesser de penser au passé et au futur, qu'il y a un début et une fin à nos actions « je ne suis que poussière (sans passé) et cendre (sans futur)». S'il y a une fin c'est qu'il y a un début et donc ce cycle d'enchaînements de causes et d'effets, de la gradation des événements et donc du temps qui arrive inexorablement à sa fin.
Le passé et le futur étant ces limites
La forme psychique qui nous définit n'est basée que sur un passé qui n'existe pas car elle ne provient que de la terre qui n'a pas de passé. Cette forme (qui se matérialise par un ego) nous accompagne tout au long de notre vie, elle se construit par l'éducation et les vicissitudes de la vie. Il faut arriver à annuler cette attraction de cette illusion de l'ego qui est la véritable humilité et qui n'est qu'au niveau de la pensée uniquement. Le Ramh'al rejette l'idée de cette humilité extérieure et superficielle qui se traduit par un comportement faussement humble, par des vêtements sales qui ne traduisent en fait que des pensées d'orgueils. Cet aspect extérieur ne traduit qu'un orgueil démesuré et à ce niveau, l'humilité sert de socle à l'orgueil.
La création: source d'impureté
Cet effacement de la personnalité va plus loin qu'une simple annulation, cette personnalité doit devenir comme cette cendre de la vache rousse: sans aucune forme future, sans aucune limite issue de la cette forme appelée ''créature''. La créature elle-même est automatiquement impure. Dès que la femme met au monde, elle reçoit sur elle une impureté. C'est la séparation, la déconnexion d'avec l'unité qui engendre cette impureté.
Le mot ''cendre'' se dit ''épher'', '' אפר '' qui se décompose en ''א. פר''. Les lettres ''פר'' représentent les 280 rigueurs qui révèlent la création et qui représentent les 5 lettres finales de l'alphabet hébraïque. Ces lettres en fait expriment toutes les limites de la création. Ces mêmes limites doivent être abolies en les reconnectant à l'unité divine représentée par le ''א'' du mot ''אפר''. La mort étant la limite la plus haute et la plus subtile de la création.
Le Zohar explique que la vache correspond au côté gauche du char céleste et dans ce monde, à la transformation de la terre. Le taureau a la fonction de labourer la terre donc de changer la terre et de lui donner une forme.
Le côté gauche représente la destruction mais à partir du moment qu'on le réintègre au côté droit, les limites issues de cette gauche vont s'unir alors à l'origine qui les a créées.
Ce côté gauche est primordial car sans lui la création ne peut se séparer de l'unité divine pour y revenir en toute conscience. Mais il y a un défaut à ce côté gauche: la forme qui va se révéler de lui et où la limite prend vie d'une vie illusoire où l'homme pense être aussi un dieu en se confrontant aux forces divines et en les dominant. Par cela, il renforce les limites jusqu'à les amener à la destruction totale. Notre travail est de rester intègre devant cette situation et c'est cela la pureté de l'esprit: ne pas donner une réalité à cette existence des limites.
mercredi 20 juin 2018
Les Portes de la sagesse 12/138
Les 138 Portes de la Sagesse - Porte 12
Chapitre 2 - Portes 12 " Les Séphirot et les Lettres "
L'ensemble de toute la direction et ainsi de tous les existants n'est qu'une seule chose, qu'un seul ordre qui est d'octroyer le bien et la perfection au monde et à toutes les créatures. Tous les détails de cet ordre qui va arriver au bien parfait qu'est l'unité divine se trouve dans l'ordre des Séphirot: Abba-Ima-Atik, les ''cheveux'' et tous les mondes. Tout cet ordre est pour amener le but de la création à terme.
Il y a donc deux idées, l'ordre des Séphirot et les créatures avec leurs lois qui les animent. Et tout cela s'appelle la forme de l'homme, l'image de l'homme. Il y a une image particulière dans les Séphirot qui s'appelle ''l'homme''. Adam Kadmon est le premier plan qui va se révéler, c'est le plan de tout ce qui va venir et de toutes les créatures, les âmes, les anges, les lumières. Cet ''homme'' est composé aussi de 613 membres et par ceux-ci des modes de relation vont se révéler. C'est ce que l'on appelle ''A-K'', Adam Kadmon. Après la révélation du Tsimtsoum, c'est A-K qui s'est révélé. C'est le Réchimo qui est resté et le Kav qui entre à l'intérieur de ce Réchimo qui ensemble, vont faire un ordre de dix Séphirot, c'est l'ordre de A-K, le plan général de toute la divinité qui va se révéler et de toute l'existence qui va en résulter.
En conclusion, D-ieu n'a révélé qu'une seule idée, qu'une seule réalité qui s'appelle ''la forme de l'homme''. Tout ce que l'on trouvera dans la direction du monde et dans les créatures n’est que les détails de cet ''Homme''. Tout ce qu'il y a dans l'ordre des Séphirot et dans les mondes doit être relié à ce ''A-K'' et même les créatures. Toutes les actions et tout ce qui va se réaliser dans l'histoire du monde, du début jusqu'à la fin et tout ce qui va exister que ce soit des créatures spirituelles, des lois ou même matérielles ne sont englobées que dans une seule idée. Ce n'est pas parce que nous voyons d'innombrables créatures que cela devient un monde dispersé et chaotique où chaque chose court vers un but différent. C'est un peu comme le principe anthropique où tout converge vers un but, la pérennité de l'homme. Tout tourne vers l'apparence de l'homme. On ne peut glorifier le non-ordre, la dispersion. Un homme qui n'est pas ordonné même s'il a une très grande intelligence, n'est pas entendu. Pour cela, pour voir la gloire de D-ieu, il faut percevoir l'ordre divin dans ce monde, dans les étoiles dans les anges, dans les âmes car tout tourne autour d'une seule idée qui est la perfection qui est l'unité divine. Un homme dans ce monde peut être en même temps un peintre, un musicien...il fait ce qu'il sait faire mais en parlant de D-ieu, ce qu'il fait n'est pas ce qu'il sait faire car il est de l'ordre de l'infini. Il ne fait que par rapport à ce qu'il veut faire pour cela, il a limité ses actions.
Et quelle est sa volonté dans la création?
C'est l'homme. Il n'y a qu'une idée qui se détaille à travers toutes les créatures, tous les événements et tous les accidents. Si nous sommes encore dans ce monde, c'est que nous avons encore un Tikoun, la reparation à faire pour amener la création à la perfection. Sans la véritable Kabbala, tous les événements sont perçus par l'homme comme des accidents sans rapport l'un avec l'autre bien que l'on pourra apprendre de chaque événement une leçon de morale. Mais en vérité tous ces événements sont reliés vers un même but, une seule et unique volonté. Ils convergent pour nous amener dans un ordre très précis qui est le bien dans sa perfection qui se suffit à lui-même. D-ieu nous donne tout ce que nous avons besoin, il nous crée au moment précis dans toute notre perfection mais l'homme est dans la multiplicité et tant qu'il n'atteint pas ce bien parfait qu'est l'unité divine, il sera toujours en train de désirer combler un manque. L'ordre parfait est la définition de l'homme. Tout l'ordre des Séphirot a pour but d'amener le bien parfait. Tous les événements doivent être reliés ensemble. Les créatures et les lois sont les détails de la direction. Les créatures ne sont qu'une allusion aux lois de la direction.
Tout est construit selon ces lois des Séphirot. Et tout ce plan s'appelle ''l'homme''. Il est la synthèse et englobe tout. Cette construction de l'homme contient toutes les forces de la sainteté, de la Kédoucha selon un nombre spécifique de membres. Il y a 613 lumières dans chaque Partsouf, dans chaque visage comme il y a 613 membres et 613 Mitsvot. A-K, l'homme primordiale étant composé de mondes sans fin d'après le Ari Zal.
Avant il y avait dix Séphirot qui étaient prédisposées l'une au-dessus de l'autre puis elles ont été disposées l'une à côté de l'autre pour devenir la tête, (Kéter-H'okhma-Bina) le corps (H'essed-Guévoura-Tiphéret) et les jambes (Netsah'-Hod-Yessod) et la Malkhout qui est la relation et le lien entre toutes ces Séphirot. La première construction qui va se révéler est Adam Kadmon en vérité. Avant cela, il y a les cercles et les traits.
D'après le Ari Zal, les Séphirot font des cercles puis après des traits et ces traits forment Adam Kadmon. Et c'est la forme première qui va donner existence à la création, c'est l'idée même si les cercles sont antécédent. Pour comprendre tout ce qui se passe dans le monde, il faut le relier aux Séphirot selon l'ordre de ''l'apparence de l'homme'', selon la structure de cette idée que l'on appelle ''l'homme''. Toute la Torah vient définir l'homme parfait. Israël arrange l'intériorité de cet ''homme'' et les nations l'habit de cet homme.
C'est cela le Tikoun: construire ce ''Adam''. C'est cela la perfection que D-ieu a mis dans l'existence et dans l'histoire.
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Paracha-Houkat
H'oukat: rav Chriqui
il y a une relation dissimulée entre la Mitsva de la vache rousse et la "faute" de Moshé il a frappé le rocher pour faire sortir l'eau.
Les lois de la vache rousse sont des lois qui n'ont pas de sens rationnel de nos maîtres ont commenté ces lois et ont cherché à savoir qu'est ce ce n'était pas
compréhensible et rationnel dans ces lois. Ils ont trouvé qu'il y avait une loi incompréhensible qui était que ces mêmes eaux lustrales avaient la faculté de purifier Impur et même temps de rendre impur le pur.
Cette même vache roussese étant l'expiation de la faute du veau d'or ou est une faute causée par le rationnel comme prophète le dit:
'' le taureau connaissant son maître '' la connaissance étant liée au taureau donc le veau d'or représente la faute liée à la connaissance intellectuelle. Le taureau étant la puissance et la beauté de la Nature. Et donc la Mitsva est d'annuler, de bruler la vache rousse symbole de la connaissance issue des sens.
La Mishna enseigne: «Une vache sur l'égorgée pour les besoins de ses cendres qui n'a pas été égorgée au nom de la Mitsva de la purification est impropre au service de la purification des gens impurs ».
Dans '' la voie des justes '', le Ramh'al explique que la purification est au niveau de la pensée.
La purification de la pensée se fait par une action désintéressée, par une action dirigée vers le ciel, '' LICHMA '', une pensée qui ne recherche pas d'intérêt ni dans ce monde ni dans le monde futur mais qui n'est là que pour agrandir la gloire divine. Donc cette pensée au
moment de l'action ne sera pas dirigé vers moi-même mais au contraire elle sera là pour annuler ma personnalité. Mon acte ne sera plus dirigé vers moi mais vers l'autre.
'' ceci est la loi de la Torah '' nos maîtres disent qu'il faut voir toute la Torah comme un recueil de lois incompréhensibles, en dehors de la compréhension rationnelle car cette
La satisfaction est déjà une altération de l'action exigée par la Torah, elle n'est plus
'' LICHMA ''. L'essence même du commandement est inconcevable par notre esprit. Il faut passer par un autre canal que l'intellect pour atteindre la volonté divine qu'il y a dans chaque
commandement de la Torah. Et même dans les lois dites '' compréhensibles '' tels que 'ne pas tuer '' ou '' ne pas voler '', nous ne pouvons Percevoir par notre Que la Compréhension raison superficielle.
La pureté de la pensée passe par un désintéressement total.
L'action de la Mitsva doit être accomplie pour la Mitsva elle-même sans aucun rapport avec le rationnel.
Porter un intérêt à l'action est déjà de l'ordre du rationnel. Je dois non seulement faire une abnégation de moi-même mais aussi une abnégation de mes sens, de ma perception sensible. Car il y a un sens au-delà des sens.
'' le commencement de la sagesse est la cratte de Dieu, un intellect honnête pour tous ceux qui
agissent (au nom du ciel, au nom du commandement) '' la relation intellectuelle est nulle, il
il n'y a aucune relation spirituelle qui est la soumission à l'ordre divin. Et nos maîtres
enseignent que tout agit pas pour la gloire divine, il aurait été vienne pas au monde. Rachi nous dit que celui qui étudie avec intérêt '' LO LICHMA ''
ne veut pas apprendre pour accomplir. Il n'apprécie pas pour le plaisir de connaître et aussi
juste pour opposer ou remettre en cause les choses. Mais en fait cela est pour rabaisser
l'enseignement, la limitante.
Il y a un verset qui dit '' bonté est grande jusqu'au ciel '' et un autre verset dit '' ta bonté est
au-dessus du ciel ''. Comment comprendre ces deux versets? Le premier verset parle d'une
bonne action qui est faite par intérêt (LO LICHMA) et le deuxième verset parle d'une bonne
action qui est faite sans intérêt personnel (LICHMA). Cet acte généré par une pensée pure
parcourir les cieux pour rejoindre l'infini divin. Un acte généré par un intérêt personnel SERA
toujours limité et donc même si c'est une action positive, cela ne peut pas atteindre
l'au-delà des cieux et d'agir dans les mondes les voitures supérieures restent dans la limite des mondes
séparés. Mais comme le dit nos sages '' un acte intéressé amène à la fin à un acte dépouillé
d'intérêt personnel »
Que signifie ce '' LICHMA '' '' au nom '' mais au nom de qui? Au nom de celui qui a ordonné la
Mitsva, que je comprenne la raison ou non, peu importe, ce que je dois faire de révéler
par ma pensée la présence divine dans mon acte. Par ce non-intérêt je me détache de
l'action et alors la Mitsva réveille toute sa puissance. Mais si nous restons au niveau
rationnel, bien que cette Mitsva soit considérée comme une Mitsva, elle ne pas pas
toute voiture de puissance elle est toujours rattachée à moi.
Agir de manière désintéressée veut-il dire '' retirer la rationalité de son acte '' ou bien '' rajouter
quelque chose que le rationnel n'a pas ''?
Le Rambam explique la Mitsva LICHMA ainsi: le service de Dieu par AMOUR à l'instar de
notre patriarche Avraham. Ce n'est que par cette voie de l'amour que chaque
action, chaque éveil spirituel doit nous interpeller. Car si j'agis par le rationnel, alors le mal et
chaque changement de moment, je devrais changer mon échelle de valeur.
Les Mitsvot sont le bien absolu et éternel non reliées à une échelle de valeur. Seul, l'amour
de Dieu doit être mon déclenchement d'action, cet amour va apporter l'homme dans une échelle
de valeur différente o il n'y a plus de notion de récompense et de punition. Mais la majorité
des hommes sont dans ce niveau de perception du bien et du mal continuel, de
l'intérêt du personnel. Ces hommes ne perdent pas les Mitsvot mais ne font pas partie des
hommes parfaits. Il y a trois groupes d'hommes qui accomplissent les commandements. 1 /
la majorité des hommes qui comprennent le sens simple de la Torah, le sens révélé et
superficiel de la Torah et qui ne descend pas dans l'intériorité des choses. C'est une
Torah de l'ordre du social et du moral qui n'est pas au niveau de la perception du sens.
2 / il s'agit du groupe des penseurs et des philosophes qui discutent sur la véracité des
enseignements de nos maîtres. Toute leur Torah n'est pas fondée sur le produit de leur
logique. Ces philosophes pensent que leur intelligence est plus aiguisée que celle des
Sages. Mais en fait, ils n'emploient pas leurs enseignements. Pour le Rambam, ce
groupe est le premier que le premier. Ce groupe se maudissant lui-même car se croyant grand. 3 /
c'est un groupe qui a très peu d'hommes. Ce sont ceux qui ont compris la grandeur
des sages. Ils ont compris que les sages s'expriment par la métaphore pour
enseignements et que derrière ces métaphores se cachent des secrets d'une profondeur extême. Il faut ouvrir le paradigme pour comprendre le secret qui est véhiculé à l'intérieur.
Ceux qui ne sont pas à ce niveau de pouvoir ouvrent le paradigme, l'interprétation de la
parabole, en fait sont dans une perception matérielle de la Torah. C'est la génération du
désert qui supportait plus la mane et qui voulait goutter de nouveaux aux aliments
terrestres ''.
Le Rambam dans le traité Makot dit que l'homme dans l'action doit épurer son esprit de
toute pensée étrangère au commandement lui-même. Et celui qui fait le commandement
divin par amour, aura droit au monde futur.
Pour le Ramh'al ce désintéressement traduit non pas par un amour mais par la pureté de
l'esprit. Quand la pensée est pure, la raison est annihilée. L'esprit est au-delà de la raison
et se surpasse pour s'unir à l'action et par ceci, entrer dans l'infini. L'action n'est pas
suffisante si elle n'est pas accompagnée de la pureté du cur, de la pureté de l'esprit
de faire un service intègre. Sinon, cela s'appelle la prostitution du curur comme il est dit et
ne vous détournez pas après vos cursurs et après vos yeux qui vous avez fait prostituer ''
car lorsque le curur se sépare de l'action, il se détourne du but ultime du service divin.
L'action elle-même de la crémation de la vache roussese: cette vache qui n'a jamais été sur
Elle a joué dans un état dynamique. Et c'est
en fait cette matrice que l'on doit brlerler qui est la cause proche du veau d'or. Ce veau d'or
étant la compréhension raisonnable des choses '' fais nous un dieu '' demande le peuple à
Aaron. Fais nous un dieu que l'on puisse comprendre, fais que notre raison soit notre dieu.
C'est cela en vérité la véritable idolâtrie, idéaliser la compréhension. Cette crémation de la
matrice est en fait l'annihilation de la raison, de la raison proche de la voiture en donnant une raison,
nous limitons notre perception à nos seuls sens. En brulant la matrice, nous annihilons la
un nombre infini d'événements et de cela, nous nous ouvrons à une perception infinie
du divin. Il y a une cause proche de tous les événements qui s'appellent la mère ou la matrice
mais il y a une cause lointaine de l'ordre de l'efficacité originelle, Dieu. Le Ramh'al veut nous
expliquer que la cause proche, la matrice est le rationnel, la littéralité des événements.
L'irrationnel va me donner la possibilité de trouver une cause qui ne se conçoit pas
l'habillement. Lorsque Moshé Rabbénou frappe le rocher alors que Dieu lui dit de parler au
rocher est de cet ordre. Et sa punition sera pas entrer en Israël car il n'a pas cru qu'il
était capable de sanctifier Dieu aux yeux de tout Israël. Il a voulu faire un acte au niveau du
rationnel: Dieu lui dit deux choses 1 / prend le bâton 2 / parle au rocher. Il y avait un rocher
spécifique qui cachait le puits d'eau de Myriam. Dieu demande à Moshé de parler au rocher
Pour qu'il se retire de devant le puits. Moshé n'a pas trouvé ce rocher. Il perd la référence
de ce rocher. Il a peur de parler à un rocher qui n'est pas le bon rocher.
Nous comprenons que même dans la prophétie, il y a un double
lorsque celle-ci descend au niveau du cognitif, au niveau du rationnel, de la dualité. Au
départ de sa prophétie, il n'y avait qu'un seul rocher. Dieu lui dit de parler à n'importe quel
rocher voiture les enfants d'Israël voulaient à ce moment de l'eau de n'importe quel rocher voiture
en fait ce n'est pas le puits qui donne l'eau, ce n'est pas le rocher qui cache l'eau. Donc peu
importe le rocher. Ici, vient la notification de l'action LICHMA o mon mon raisonnement ne
rentre plus en compte.
Le raisonnement ne viens pas affecter la valeur de l'ordre divin. Le raisonnement
est là que pour commencer l'acte mais il ne faut pas s'arrêter au recouvrement
nous sommes alors affectés. Ceux qui s'arrêtent au raisonnement ne tact que la
supericialité des choses car elles n'agissent que par intérêt.
L'intérêt de Moshé n'était pas né de la profanation du nom divin en parlant au
mauvais rocher. Mais même ce genre d'intérêt est une limite qui dénature l'essence divine
de l'action et c'est le contraire qui s'est produit: en frappant le rocher, il y a eu profanation du
nom divin. Celui qui fait l'action pour la gloire de Dieu, ne peut se tromper par contre
celui qui suit le rationnel, n'est pas dans l'absolue ... Et donc même Moshé peut se
Tromper.
D'après le Zohar, le rocher est la représentation de Malkhout dans ce monde, la présence
divine. Encore plus fort que fort frapper la voiture frapper la conduite de la récompense
et de la punition, la voie de la dualité. La parole est un niveau de perception lié à l'unité
divine. C'est cela la sanctification du nom, sortir de la conduite de la dualité à la
conduite de l'unité absolue que même la matière peut percevoir.
La Torah peut être comprese de deux manières soit de manière rationnelle soit de façon
irrationnelle. Mais le rationnel sera alors le moyen de rentrer dans l'automobile irrationnelle
sans intérêt, un homme ne peut avancer.
L'intellect nous permet de s'affranchir mais après, il faut secomplir. Etcomplplir
passe l'annihilation de ce rationnel à la fin.
jeudi 14 juin 2018
Paracha-Korah-
Korah'
Paracha-Korah- le Secret du firmament
Korah', le secret du firmament
D'après ce dernier avis, il était tellement intelligent qu'il en est arrivé à se demander si la Torah venait du ciel ou si ce n'est pas une invention de Moshé et par cela, il est devenu un épicurien. Bien que certains maîtres expliquent que Korah' était en avance sur sa génération en proclamant que toute l'assemblée d'Israël était sainte et donc pourquoi est-ce à Moshé de diriger?
Bien que Moshé a été choisi par Dieu, c'est cela que réfute Korah, la Torah ne vient pas du ciel.
En fait Dieu demande de récupérer quelque chose de cette dispute, il demande d'en faire des plaques fines de cuivre. En langage saint le mot ''plaque'' se dit ''rikoué'' qui fait rappeler le mot ''rakiya'', le ''firmament''.
Le firmament étant créé au deuxième jour de la création pour séparer les eaux d'en-haut et les eaux d'en-bas. C'est ce jour que Dieu crée la distinction, la différenciation.
Avant tout était d'un niveau supérieur et maintenant, se crée un niveau inférieur par ce firmament. Et le troisième jour, il y a une autre distinction entre la mer et la terre. Cette deuxième distinction va révéler la terre.
Le Zohar dit que ces divisions sont de l'ordre de la dispute et ainsi dit le Zohar:'' il s'agit de la rigueur de Ytsah'ak qui correspond aussi au feu, le feu à l'intérieur de l'eau car le ciel est composé d'eau et de feu. Ce firmament qui divise les eaux peut être vu comme du feu énergétique qui sépare ces eaux.
Il y a écrit ''Avraham a engendré Ytsh'ak'' c'est-à-dire que la bonté engendre la rigueur. Le premier jour de la création étant la bonté et le deuxième jour la rigueur. Et ce jour, dit le Zohar, le Guéhinam, le purgatoire a été créé car il procède de ce feu du firmament et donc de la controverse et de la dispute. Et c'est pour cela que ce second jour est un jour de rigueur.
Le Rav Moshé Cordovéro explique ainsi: « il y a deux sortes de division, une controverse au début et une controverse à la fin. La première est la dispute de Korah', c'est le début de toute dispute selon la force et la puissance qui se colle à l'enfer et ce mystère est le firmament qui sépare les eaux. Ces disputes existeront jusqu'à ce que vienne le Shabbat qui est la représentation du Shalom, de la paix. C'est l'harmonie qui se profile déjà depuis le troisième jour où commence un autre genre de dispute et de confrontation. C'est avec la première dispute que Korah' est descendu en enfer».
Si au début, le premier jour, nous sommes dans une lumière enveloppante qui est un épanchement de bonté où tout est englobé du début jusqu'à la fin. La lumière englobante était trop forte et ne révélait rien. On ne pouvait distinguer les choses. Et c'est le deuxième jour qui permet cette distinction, cette séparation des choses. Ce firmament va permettre de distinguer entre le haut et le bas, entre le ciel et la terre. Par cette distinction, la terre va se dévoiler. Donc on peut créer une distinction, une division positive en restant à sa place en permettant à l'autre de se dévoiler aussi. Le troisième jour, la Torah va évoquer deux fois les mots ''Ki Tov'' car la création va mettre une autre limite entre la mer et la terre, chacune ayant son identité propre alors qu'au départ, l'eau était la terre et la terre était eau.
Korah' lui aussi sépare selon une séparation qui est de l'ordre de la séparation ontologique. Ce n'est pas lui qui crée cette division mais il la supporte. D'ailleurs nos sages nous exhortent à ne pas être comme Korah' c'est-à-dire à soutenir et renforcer la division par la dispute en soutenant une des parties plus que l'autre ou plutôt soutenir celui qui a tord. Mais comment savoir qui a tord? Nos maîtres disent que celui qui est désintéressé est celui qui a raison, à savoir celui qui ne cherche pas un honneur dans l'histoire. Ce que nous enseignons comme étant une dispute pour l'honneur du ciel c'est-à-dire pour découvrir la vérité. Il ne cherche pas à exister de lui-même, à se faire connaître. Il cherche juste la vérité.
Korah' en fait se pose la question après avoir quitter le mont Sinaï et que Moshé a envoyé des explorateurs en terre d'Israël et il ne savait pas que ces explorateurs allaient calomnier la terre, et donc Moshé n'est plus dans ce niveau d'intellect-agent, de souffle divin. Et donc apparemment, Moshé n'est plus le prophète élu puisqu'il ne connaissait pas les conséquences de cette mission d'aller explorer la terre, 40 ans d'exil dans le désert. Et si Moshé est de nouveau dans une perception humaine, il peut aussi être dans l'erreur ou plutôt dans une vérité relative. Et donc pour quelle raison, veut-il imposer ses lois?
Il n'est plus l'élu. Comme punition, Korah' et son assemblée ont été avalés par la terre qui s'est ouverte et donc qui s'est divisée pour les avaler.
Qu'appelle t-on la dispute au nom du ciel? Pourquoi la nommer ''au nom du ciel''?
Elle aurait du être appelée ''au nom de Dieu''!
En fait c'est une métaphore pour désigner le divin. Et si les deux protagonistes se disputent au nom de Dieu, on dit alors que les deux avis sont les paroles du Dieu vivant. Ces deux avis ont une même et unique base, la Torah que Moshé a reçue de Dieu. Et tous les prophètes tirent leurs prophéties de la révélation que Moshé a reçue du mont Sinaï. Et même Myriam en critiquant son frère de s'être séparé de sa femme, a un doute et pense que peut-être a t-il fait cela de lui-même et non sur ordre divin ou bien il est en inspiration continuelle avec le divin. Deux personnes après Moshé peuvent être en dispute car chacun peut parler d'une partie de la Torah car nous n'avons plus la vérité absolue mais chacun peut puiser à partir de la Torah de Moshé un aspect ou une idée de la vérité et non sa perfection dans sa globalité. Et donc les deux sages que sont Hillel et Chamaï peuvent se disputer pour l'honneur du ciel, percevant chacun un aspect de ce joyau qu'est la Torah qui peuvent apparemment se contredire jusqu'à vouloir tuer l'autre mais à la fin de la dispute, il n'en sort que l'amour.
Mais s'il n'y a pas cet amour à la fin c'est que cette dispute n'est pas pour l'honneur du ciel car en fait chacun reste à sa place et veut la garder, il ne peut accepter que l'autre puisse avoir raison en pensant détenir la vérité absolue alors que plus personne ne la détient.
Par contre le troisième jour, il est écrit deux fois ''Ki Tov'' car le troisième jour, cette séparation du second jour va amener une unité en révélant la terre car cette division a fait se séparer la terre et les eaux d'en bas et par cela, remettre un ordre parfait car au début de cette division, la terre et l'eau étaient dans un chaos ambiant de dispersion des forces. Le deuxième jour est déjà la dualité et c'est cela la notion de firmament, Rakya où il n'y a pas d'unité. Et donc cela ne peut être bon et pourtant on a besoin de ce Rakya, de ce firmament car en lui, il y a du positif.
Le Zohar explique qu'il y a deux sortes de Rakya, cela peut être le juste ou le mécréant. Le juste étant la séparation pour l'union, en l'honneur du ciel ou plutôt comme le ciel, étant dans la même unité où malgré nos particularités, nous nous unissons à ce qui est différent de nous, acceptant cet état de fait car c'est un décret divin.
Par contre le mécréant est la séparation mais sans le décret divin c'est-à-dire que ce sont nos particularités qui vont être mis en exergue et qui ne vont justement pas s'annuler devant les particularités de l'autre et au contraire, ce semblant d'union ne sera qu'un renforcement de cette séparation où le feu et l'eau ne peuvent cohabiter et que l'un va étouffer l'autre, un seul existera et l'autre sera en tant que serviteur. Et cela car notre logique va prendre le commandement des opérations, où il est impossible que le feu cohabite avec l'eau. Le feu étant le symbole de l'orgueil. Cet orgueil ne peut cohabiter avec l'eau qui est le symbole de l'humilité que si Dieu le décrète.
Ce décret Korah' ne l'a pas accepté car il n'y a pas de logique. Korah' comme le serpent originel vont utiliser le même argument, ils vont commencer leur rhétorique par les mots ''si tu dis que....'' qui n'est issue que de l'imaginaire. Et donc ces discussions sont de l'ordre de l'humain et non du divin.
Il y a dans la vie ceux qui séparent pour rester séparer. Ceux-là croient que l''existence ne peut perdurer que dans la séparation. Car c'est cette séparation qui crée la conscience de l'existence. Mais ils se trompent car cette conscience ne doit exister que pour ressentir le retour à l'unité. C'est cela le plus grand bien que Dieu fait à la création: révéler l'unité divine dans la création. Pour cela, il est dit que la dispute de Korah' et de son assemblée est au sujet de la Kéhouna qui par cela, affaiblissent le niveau du grand prêtre. Et Korah' était un Lévi.
Mais Moshé qui a la tête dans les cieux et qui fait descendre ceux-ci sur terre demande donc que celle-ci avale Korah', pour lui montrer que rien n'est ferme dans ce monde, que tout n'est qu'impermanence, illusoire éternité de ce monde dirigé par les lois des sens coupées du divin. Tout ce qui passe par les sens n'est pas absolu mais relatif si cela est coupé de son origine. De même que Dieu a décrété la division, il a aussi décrété l'union et l'amour à la fin.
La dispute de Korah' ne remet pas seulement le pouvoir de Moshé Rabbénou en cause mais surtout la Torah qui ne proviendrait pas du ciel et donc il remet en cause l'influence divine dans ce monde autre que par les lois de Élokim. Est-ce que l'on peut déduire la Torah de notre esprit et donc la loi venant de l'homme ou non, la Torah ayant une source divine, du ciel qui va émaner son influence sur la matière. La terre doit se convertir au ciel c'est-à-dire que tous les événements doivent au départ passer par la perception de la connaissance supérieure divine pour s'épancher par les sens afin d'interpréter réellement les événements de la vie et non shunter le divin et percevoir directement les événements par les sens qui coupent alors le divin de toute chose et ne perçoit que la Nature extérieure. C'est cela la différence entre la dispute pour le ciel ou dans mon intérêt.
Korah' était dans une vérité relative et non objective car il avait un intérêt personnel qui l'empêchait de relier cette dispute à la vérité divine. Les vérités du ciel sont toujours objectives et absolues car elles ne dépendent pas d'un contraire illusoire et dualiste, le bien n'étant pas défini par l'absence de mal. Korah' est dans une autre perception de la Rakiya où la division n'est là que pour séparer et réunir. Ce n'est que lorsque les maîtres se disputent à partir d'un texte qui est absolu que la vérité peut sortir de cette dispute car la perception vient du divin pour s'épancher par les sens dans la matière. Cette parole de la Torah n'est pas affectée par un vouloir égoïste et personnel.