mardi 30 juin 2020

Les 138 Portes de la Sagesse - Porte 37

Les 138 Portes de la Sagesse - Porte 37

Chapitre 5 - Porte 37 - Le Monde des Néquoudim et la Brisure des vases.

Porte 37- cours audio du Rav Mordékhaï Chriqui Chlita




La racine de l'existence de la détérioration et de la réparation est cette notion de brisure des vases (Chévirat Hakélim) et leur réparation.
il faut savoir que le Ramh'al a une définition révolutionnaire à propos de la brisure des vases (chévirat Hakélim). Pour lui, la brisure en fait est une domination des Kélim. Les Kélim règnent et c'est cela la racine de la détérioration, la cause de l'existence et donc de la détérioration dans le monde. La racine de la réparation est de faire dominer la lumière qui est dans ces Kélim. C'est le règne de la lumière.

Il y a dans le monde, deux sortes de domination: soit la domination de la lumière soit la domination du Kéli.
Cette possibilité que D-ieu a donné aux Kélim de dominer a donné la possibilité à une détérioration et à une réparation dans le monde.
Il y a un principe d'évolution des mondes ''A-B-Y-A'' qui va en se révélant et tout le temps qu'il ne se révèle pas, c'est comme une forme incomplète d'où naissent les détériorations et lorsque cette évolution est finie, il y a une perfection qui apparaît. Et tout le temps que cette perfection ne se réalise pas, il y a une place au mal.


Car s'il n'y avait pas de brisure en eux, il n'y aurait pas eu de détérioration dans le monde.
Deuxième principe: toute la possibilité de la destruction et de la réparation s'enracine dans la brisure des Kélim et dans leur réparation. Et s'il n'y avait pas de détérioration dans les Kélim du monde des ''Nékoudim'', il n'y aurait pas de détérioration dans le monde. Et s'il n'y avait pas eu de détérioration, cela aurait été la fin de tout car il y aurait eu le dévoilement de l'unité.


Cependant pour que la détérioration vienne puis la réparation, il ne faut pas que cette réparation vienne d'un coup mais parcimonieusement dans le laps de temps des six mille ans (pour donner existence aux actes des hommes et à leur libre-arbitre) pour qu'à la fin, il y ai la réparation complète où il n'y aura plus de place à la détérioration du tout.
Il y a une racine maintenant au monde pour donner la possibilité au mal de se matérialiser. Et tant que l'on n'a pas atteint la phase de la réparation complète, il y a alors une possibilité à la détérioration.
Dans le Daat Tévounot, le Ramh'al explique que lorsque l'on atteint la perfection, il n'y a pas de place au mal. Le mal ne vient donc que pour réveiller l'homme et lui dire que le travail n'est pas fini. Le mal est corollaire à une situation de manque.
Cela veut dire donc que le monde des ''Nékoudim'' n'est pas terminé! En vérité, il y a un monde de ''A-B-Y-A'' (Atsilout-Bérya-Yétsira-Assiya) et ce monde de ''A-B-Y-A'' n'est parfait que dans Atsilout mais les mondes de Bérya-Yétsira-Assiya ne sont pas parfaits. Et donc, ils ont une possibilité de subir une affectation et une détérioration. Mais à la fin, tout ''B-Y-A'' va s'unir à ''Atsilout''. Le monde est partagé en deux parties: ''Atsilout'' et ''B-Y-A'' cependant la réparation est déjà fait dans ''Atsilout''. Mais nous allons voir que la brisure est dans la ''Atsilout'' même. Les ''séphirot'' elles-mêmes de la ''Atsilout'' vont ''tomber'' dans ''B-Y-A''. mais seulement les Séphirot inférieures et non les trois supérieures. Donc, il y a une affectation dans le monde ''Atsilout'' donc les Kélim vont descendre en bas.


Il y a deux aspects dans la brisure:
1- le ''marhé'', la ''vision'' et
2- l'explication.
Qu'est-ce que la ''vision''? Il y a des Séphirot qui tombent, qui sont déchues, ce sont les ''Kélim'' des Séphirot et non les lumières des Séphirot. Ces Kélim s'appellent les Séphirot des Nékoudim qui vont donner place à la détérioration dans le monde. Leur remontée va donner place à leur réparation.

La racine de la détérioration et de la réparation se trouve dans cet acte de la brisure. La possibilité qu'une existence disparaisse ou ressuscite, qu'elle se réalise ou qu'elle se détruise se trouve dans cet événement que l'on appelle la ''brisure''.

Qu'est-ce que le monde des ''Nékoudim''? C'est le premier axiome que le Ari Zal a expliqué. Les Séphirot sont les mesures de la pensée suprême avec laquelle il dirige l'univers. Et si nous avons dans ce monde l'existence et la détérioration, c'est qu'il y a une racine dans les Séphirot de Nékoudim. On aurait pu croire que l'existence dans le monde procède de la bonté divine et que la détérioration procéderait de la rigueur.
En vérité, ici, il y a une analyse profonde à faire lorsque nous disons dans l'enseignement du Ari Zal, les Séphirot elles-mêmes se sont brisées: c'est-à-dire qu'il y aurait une annulation de l'existence! Le pouvoir de la vie, le pouvoir de l'être s'annulerait!
C'est cela la perte et la détérioration? Et encore plus difficile à comprendre c'est de dire que la sitra hah'ara (le mal) provient des Séphirot, un principe destructeur alors que nous savons que la détérioration ne peut procéder de l'existence, du bien ne peut sortir son contraire!
C'est quoi exactement cette détérioration?
Donc il y a deux questions:
1- comment la détérioration peut-elle détruire l'existence?
2- comment la Sitra ah'ara peut-elle sortir de l'existence?
Car il n'y a qu'une seule volonté, celle de donner l'existence.
D'où procède la non- existence, la destruction de cette existence?
Toute la pensée suprême n'a qu'un but: la révélation de la perfection qui est le bien universel qui se révèle à la fin à toutes les créatures. L'homme ainsi que toutes les créatures ne sont qu'une expression de la direction. Toutes les choses qui nous entourent et qui construisent notre vie ne sont que des expressions des Séphirot! Si nous pouvions comprendre à quoi correspondait chaque chose, nous comprendrions alors l'essence de toute l'existence car chaque chose a sa place et sa réalité. Le mal n'est que la division lorsque rien ne fonctionne, où l'un prend la place de l'autre. Mais en vérité, nous avons besoin de tout. Le mal est en fait le Tohou-bohou, la discorde, le mélange, le désordre, la dispersion. La perfection étant la réalisation du puzzle où chacun est à sa place.
Rabbi Shimon Bar Yoh'aï a vu que la place du juif est dans l'étude de la Torah. Sa place n'est pas dans les sciences profanes mais uniquement dans l'analyse de la Torah. Tout le reste n'est que la matérialisation du désordre! Il faut être convaincu de ce que peut apporter comme réparation pour la création, l'étude de la Torah. Si nous avions conscience de cela, on ne pourrait s'en séparer. Même dans l'étude de la Torah, la dispersion s'est propagée. Combien d'avis divergents, combien de disputes, combien de haine gratuite au sein même de ceux qui représentent la Torah? On est dispersé! Chacun a sa Torah.
Le monde continue comme il est sans changement car la réparation ne se fait que d'elle-même. Il faut prendre place dans cette réparation de manière consciente. D-ieu nous a sortis d’Égypte pour qu'il nous donne la Torah afin de l'étudier jour et nuit! La Torah ne doit pas se séparer de notre bouche.
Est-on dans cette état d'esprit lorsque l'on étudie la Torah? Non! Et pourquoi? Car on ne comprend pas la réparation de l'ordre.
Le Ramh'al explique que la Torah est l'ordre réel du monde. Par la Torah, le monde se réalise. Et avant le don de la Torah, le monde allait à sa destruction. Le monde allant en expansion et chaque force se répandait d'elle-même sans être en phase avec les autres forces en présence. Jusqu'à ce que le créateur dise à son monde ''DAÏ'' ''assez''! Et alors, il a mis des lois et a tout re- concentrer pour que le monde puisse se réaliser sinon, il va au chaos.
Qu'est-ce qui réalise l'ordre de ramener chacun et chaque chose à sa place? Yshmaël à sa place, Éssav à sa place....
pourquoi D-ieu a donné la force et le pouvoir à toutes ses nations? Car c'est la domination des Kélim! C'est-à-dire donner une force autonome à la nature pendant un certain moment mais cela provoque la destruction.
Toutes les créatures ne sont qu'une expression de cette conduite. Dieu a voulu aussi exprimer sa direction dans les êtres. S'il y a dans le monde, la possibilité de destruction, des tremblements de terre, des éléments négatifs, d'où viennent-ils? Ils viennent des mesures de la pensée suprême, des Séphirot.
Cette conduite qui vient au niveau du corps de l'homme dépend aussi de la forme de l'homme lui-même et ainsi toutes les lois de la nature, elles-mêmes doivent exprimer cette réalité. Il y a des lois qui peuvent détruire des mondes, les vitesses des étoiles qui peuvent mettre tout en péril et par la Torah, tout peut se remettre en ordre. Seule la Torah peut dominer ses forces de destruction qu'il y a dans le monde si on l'étudie réellement sans aucun intérêt personnel.


Au début de la pensée suprême, toutes les créatures ont été réalisées d'une manière incomplète, imparfaite. Car si elles étaient réalisées d'une manière complète, alors il n'y aurait plus de réparation à effectuer, ce monde n'aurait pas existé et seul, le monde futur aurait été créé. Donc puisque les créatures sont incomplètes, ce sont elles-mêmes des conduites de perte, de manque. Et donc, le mal domine. Du fait qu'elles sont incomplètes, elles vont atteindre la mort. Elles vont se détruire elles-mêmes. Donc on répond ainsi à la question: comment l'existence peut être le mal? Car en fait cette existence est incomplète. Mais si D-ieu avait fait l'existence parfaite et complète, le mal n'aurait pu apparaître. Donc les degrés de la lacune détruisent la créature elle-même. En d'autres termes, si un homme atteint la plénitude, Il ne pourrait mourir et même son corps ne pourrait disparaître!
On peut voir cela des Séphirot elles-mêmes, qui ne sont pas des créatures qui s'annulent et se perdent car des parts de mal sont mélangées, se renforcent, dominent et entraînent sur ces Kélim la perte et la disparition. La pensée suprême a pensé la créature incomplète puis la créature complète. Cette situation de la pensée est caractérisée par une Séphira. Lorsqu'elle est incomplète, c'est qu'elle est déchue et va au niveau de ''B-Y-A'' et représente une créature dans une position. Après Hachem réalise dans sa pensée, cette créature complète et se retrouve alors jusqu'au niveau de ''Atsilout''. Lorsque nous disons que les Séphirot de ''Nékoudim'' sont la racine de la détérioration, on ne parle pas d'une réelle détérioration, mais d'un niveau où D-ieu pense les créatures. Cela s'appelle le plan. C'est cela en fait les différentes parties de la création. Ce n'est une détérioration que par sa matérialisation incomplète. Mais dans sa phase finale, ce n'est pas une détérioration.
La mort est une détérioration, c'est la fin de quelque chose car on ne sait ce qu'il se passe après au niveau du corps et de l'âme. Mais en vérité, il y a une continuité. Et donc si nous restons dans le moment présent, oui, il y a une destruction mais si nous voyons les suites de toutes ces détériorations, nous verrions qu'il n'y a pas de mal car tout va en se complétant vers sa réalisation finale. L'imperfection et la lacune donne place au temps et à l'évolution. Il y a plusieurs niveaux dans l'évolution de la nature. Toutes les créatures vont s'élever, même la plante...à la fin des temps, le loup cohabitera avec l'agneau. Il faut une intelligence extraordinaire pour que le fauve puisse dominer ses pulsions! Et pour cela, il faut des ''Moh'in'', des cerveaux.
Toute la détérioration d'après le Ari Zal est la conséquence du manque de Moh'in. L'état de petitesse et de lacune est au niveau des Moh'in car il manque les trois premières Séphirot ''h'okhma-Bina-Daat''. Toute la destruction, toute la descente, toutes les pensées sont dans les actes au niveau des sept séphirot inférieures. Mais au début, le niveau du manque allait en dominant car il ne permettait pas à l'existence de se réaliser. Mais après, la pensée divine a pensé les créatures de manière arrangée et réparée mais pas entièrement juste ce qu'il faut afin qu'elles puissent se parfaire d'elles-mêmes. Même la plante a son intelligence pour se procurer sa subsistance afin qu'elles ne se détruisent de suite. Les créatures se réalisent et sont aussi assujetties à la destruction. Mais elles ne se détruisent pas tout de suite. Ainsi le créateur a mesuré et réalisé toutes les créatures au niveau d'abord des Séphirot par une sorte de ''balance'' c'est l'équilibre car en vérité il y a une force de construction et une force de destruction.
Dans chaque créature, il y a ces deux forces: une force qui donne l'existence et une force de la lacune qui anéanti, qui rapproche et qui repousse. Parfois, une domine et parfois l'autre domine. Cela s'appelle ''MA'' le nom ''AVAYA'' dont la valeur numérique est de 45 et ''BEN'', le nom ''AVAYA'' dont la valeur numérique est de 52 .
D'après le Ari Zal, on va prend les ''lumières de ''MA'' qui sont les lumières de la réparation et les lumières de ''BEN'' qui sont les lumières de la détérioration. Et donc dans chaque créature, il y a ''MA'' et ''BEN''. Lorsque l'on a parlé de la brisure des vases, qu'est-ce qui est sorti des yeux? C'est le ''BEN'' de ''SAG'' de ''SAG'', le nom ''AVAYA'' dont la valeur numérique est de 63 . Ce sont les Kélim qui sont tombés et qui correspondent à la perte. Mais ces lumières de ''BEN'' vont s'associer aux lumières de ''MA''. Les forces de ''BEN'' correspondent au pouvoir féminin et les forces de ''MA'' correspondent au pouvoir masculin. La réalisation dans le monde ne se fait donc que grâce au pouvoir masculin et au pouvoir féminin. Mais le pouvoir féminin tout seul c'est la destruction, c'est le désir, le plaisir pour le plaisir, c'est le désir du plaisir que H'ava a eu en voyant l'arbre de la connaissance du bien et du mal.


Si la détérioration avait dominé plus que la réparation, alors il aurait tout détruit. Quelqu'un qui laisse son corps le dominer, il va dans la détérioration.
Un jour Alexandre le Grand demande aux sages: ''que doit-on faire pour vivre?''. Ils répondirent:'' Il faut mourir!'''' et que doit-on faire pour mourir?'' ''il faut vivre''. Tu veux mourir? C'est très simple, laisse toi vivre. Va selon tes désirs dans ce monde, laisse ton corps te dominer. Que faut-il faire pour vivre? Il faut faire mourir le corps.
De même si l'existence domine complètement, alors la détérioration disparaîtrait complètement. Il n'y aurait plus de détérioration. En vérité, nous allons atteindre ce niveau et cela sera la fin de la mort. Nous avons en ce moment une existence durable mais elle n'est pas éternelle. Chaque créature selon son temps est programmée. Un arbre un certain temps, le soleil beaucoup plus longtemps. Mais même le soleil n'est pas voué à être éternel. Rien en vérité n'est éternel car tout n'est que création. Et c'est le monde des Nékoudim qui n'est pas terminé qui donne la progression. Car si ce monde était terminé, alors le monde de la Atsilout adhérerait complètement et l'éternité apparaîtrait. On dit que les Tsadikim dans leur mort sont appelés ''vivants''! Ce sont des êtres qui ont sanctifié leur vie qui n'était pas voué au plaisir. Leur vie était consacrée pour amener la divinité dans ce monde. Ils ont une part dans le Tikoun Haolam réel et dynamique, qui reste par leur Torah.
L'homme peut théoriquement augmenter l'existence ou bien la détérioration. Pour atteindre la complétude, il faut que la détérioration soit épurée complètement.
Dans les créatures, il existe ces parties: il y a des choses dans notre vie qui montrent la détérioration et il y a des choses qui montrent l'existence. Lorsqu'un homme se lève, il respire, il marche...cela montre l'existence. Lorsqu'il est malade, fatigué ou même stressé, c'est la détérioration qui se renforce. Il y a parfois la perte et parfois l'existence. Il y a des aspects dans le monde qui révèlent le manque et des aspects dans le monde qui révèlent l'existence. Lorsqu'un homme voit, parle mange, c'est l'existence. Et lorsqu'il n'arrive pas à voir ou à parler, c'est la perte! Et même lorsqu'il dort ou bien lorsque des saletés apparaissent dans son corps, c'est la matérialisation du manque. Le moustique est aussi la matérialisation du manque. De même que la faute.
Il y a deux sortes d'aspect du mal. Il y a la Sitra Ah'ara qui est le contraire du bien, étant composée des parties de lacune, de l'ensemble des parties de lacune qui sont dans toutes les Séphirot. En faisant la somme des lacunes, tu matérialises complètement la Sitra Ah'ara. Cette Sitra a été extirpée de toute la nature, de toute l'existence afin qu'elle ne provoque pas la destruction. Mais elle n'a pas quitté le monde entièrement. Elle peut se réveiller selon les limites qui lui ont été assignées.
Il y a une autre sorte de mal qui n'a pas eu d'éclaircissement dans les Kélim. Il y a des Kelim qui ont été complètement épurés et d'autres qui n'ont pas encore été épurés. D'après le Ari Zal, toute la prière est le Tikoun du Kéli, c'est-à-dire l'épuration totale du mal où le principe de la lacune sera extirpé entièrement alors l'existence parfaite se révélera. Notre travail, entre autre, est l'épuration des Kélim. Il y a deux sortes de mal: le mal dans la personnification de la Sitra Ah'ara qui est l'ensemble des lacunes. Et il y a les lacunes elles-mêmes qui n'ont pas encore été arrangées. Le fait que l'on arrive à guérir telle maladie, à réparer telle chose alors qu'auparavant, on ne pouvait pas guérir ou réparer, est du fait que l'on a parfait la lacune. C'est la Mitsva, c'est la Torah, c'est la lumière qu'il a besoin. Même l'eau en vérité, même si elle est bonne, elle va disparaître, elle va se décomposer, elle ne peut être éternelle. Elle ne peut se réaliser toujours convenablement car il y a en elle, un élément qui est imparfait et qui la détruit petit à petit de la même manière que notre corps. Il y a un élément qui détruit l'existence. Il y a la puissance destructrice qui n'est pas entièrement extirpé et de ce fait, les créatures sont réalisables mais pas de manière parfaite et éternelle. Ils ont trouvé de l'huile à H'evron avec laquelle on faisait l'onction des Cohanim, âgée de deux mille ans. Le monde va en s'épurant. Le corps va atteindre l'éternité car toute la force du mal n'existera plus mais il faut d'abord la résurrection des morts.
S'il n'y avait pas eu la détérioration par la brisure des vases dans le monde des Nékoudim c'est-à-dire la perte de l'existence, il y aurait eu l'éternité sans passer par la gradation. D-ieu a créé les Kélim dans un état qui laisse encore place au manque. Si D-ieu n'avait pas pensé la réparation entièrement, l'homme n'aurait pu faire aucune réparation. Mais D-ieu a donné à l'homme la possibilité de se parfaire avec le service qui lui incombe sur terre. Et si celui-ci retire complètement toute la lacune et réalise la créature entièrement, il n'y a plus de place au travail. La fin du travail, la fin des Mitsvot est à la fin du dixième millénaire. Il n'y aura plus de téphilines...
l'origine du mal est l'imperfection. Le mal est la partie qui reste à parfaire. L'imperfection n'est là que pour nous révéler notre voie de la réparation. Le mal donc est au service de la réparation. Au niveau des peuples, Hitler et les chefs musulman sont l'antithèse du Mashiah. Celui qui veut la destruction du peuple d'Israël, ne veut pas la réparation du peuple juif et son adhésion à D-ieu.
Il n'y a pas de Moshé sans Parho. Y a t-il un Mordékhaï sans Aman? Le manque en fait n'est pas un manque, il a en vérité une fonction. Révéler le travail de l'homme afin de parfaire la création.


Rav Mordékhaï Chriqui 
Retranscription Rav Michael Smadja

Publié par Blog Rabbi Moche Haim Luzzato 
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